Le ministre de l’intérieur Félix Antoine Diome, a affronté les parlementaires hier. Selon quelques recommandations, il a, sans se disloquer, convenu à toutes celles relatives aux « différents programmes ou à l’essentiel », celles qui « retiennent l’attention dans le cadre de l’examen de ce budget ».
Ultérieurement une suspension définitive de séance de dimanche soir, le vote du budget 2023 du ministère de l’intérieur s’est poursuivi en fin de compte, hier. Une opportunité d’accorder la parole au reste des députés adhérents sur la liste des orateurs. Ainsi que la plupart de leurs collègues qui avaient tenu la parole la veille, ils sont revenus sur l’insécurité qui empoisonne le pays, le fichier électoral, l’attitude des forces de défense et de sécurité envers les manifestants. En outre, Guy Marius Sagna a publiquement dit à Antoine Diome qu’il ne choisirait pas son budget pour plusieurs raisons « On ne vous accordera pas des crédits pour assassiner nos étudiants pour gazer des médecins internes » a accentué Guy Marius Sagna, faisant ainsi référence à la manifestation des médecins internes à l’hôpital Fann.
Après sa prise de parole, Antoine Félix a répliqué à Guy Marius, et à tout ce qui ont demandé l’implantation de casernes de sapeurs-pompiers comme le maire de Yeumbeul Sud Bara Gaye, mais disent refuser de voter le budget du ministère de l’intérieur. « Hier, je me disais, à la fin de la journée, que le budget allait être voté à l’unanimité. Je le disais parce que tous ceux qui se sont succédé ici hier demandaient l’amélioration des conditions de travail des forces de défense et de sécurité, l’amélioration des rémunérations et certains sont allés jusqu’à demander l’érection de commissariats ou de casernes dans leurs localités. Comment on peut demander l’amélioration des conditions de travail des personnels des forces de défense et de sécurité, ainsi que l’érection de commissariats et refuser de voter le budget? Avec quoi nous allons le faire? Aujourd’hui, je constate qu’il y’a un rétropédalage, pour ne pas dire un changement de pied pour soutenir que ce budget ne sera pas voté parce que les moyens qui sont utilisés sont quelques part destinés à réprimer les manifestations des opposants. Que direz-vous quand vous retournerez dans vos différentes localités aux 15 097 chefs de village qui attendent leurs indemnités? En toute chose, il y’a une certaine cohérence à observer. Celle-ci voudrait, quand on demande une amélioration, qu’on ait une position tendant à la concrétiser » leur a dit Antoine DIOME .
Awa BEYDI SEYE