Trois jours au Liban, pour montrer la solidarité de la communauté internationale. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a entamé ce dimanche une visite dans un pays en ruine. Aux dirigeants libanais qui l’ont accueilli, Antonio Guterres a expliqué que le Liban avait toujours été solidaire avec les réfugiés, nombreux sur son territoire, et que c’était au tour de l’ONU d’être solidaire avec le Liban. Le pays présidé par Michel Aoun connait l’une des pires crises au monde depuis 1850, d’après la Banque mondiale.
Ici c’est un bien triste Noël qui s’annonce pour les chrétiens, alors que 80% de la population libanaise vit sous le seuil de pauvreté.
“Les divisions entre les dirigeants politiques au Liban ont paralysé les institutions, a expliqué le patron des Nations Unies, ce qui a rendu impossible la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international, et la mise en oeuvre de plans économiques efficaces.”
Le gouvernement libanais ne s’est pas réuni depuis la mi-octobre. Car le travail du juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth attise les divisions politiques. En août 2020, la tragédie a fait au moins 215 morts, et 6.500 blessés. Antonio Guterres doit se rendre ce lundi sur ce lieu, symbole de la descente aux enfers du pays.