Le célèbre chroniqueur de lutte Bécaye Mbaye donne son aperçue sur le marche de l’arène après l’écoulement de cette saison. Dans les colonnes du quotidien Sunu Lamb, l’initiateur de l’émission phare de Bantamba remarque «Chaque année, on annonce la mort de la lutte, mais la discipline continue son chemin. Les promoteurs organisent et les amateurs viennent au stade en grand nombre». De ce fait, Bécaye Mbaye défend une meilleure organisation des événements de l’arène. Dans ce sens, il fait trois propositions.
D’abord, il recommande «de travailler pour que les galas se terminent tôt». «Par le passé, rembobine-t-il, les amateurs rentraient chez eux avant même la prière de timis (crépuscule). Mais, maintenant, c’est chose impossible.»
Ensuite, le chroniqueur de la 2sTV veut résoudre l’équation des journées de lutte qui termine tard dans la nuit : «Certains pensent que le problème se situe dans le nombre de combats, mais je pense qu’on doit plutôt revoir les cérémonies de présentation des parrains, qui prennent beaucoup trop de temps.»
Et enfin, Bécaye Mbaye exhorte au CNG de «bannir des stades ceux qui accompagnent les lutteurs en étant encagoulés». Il martèle : «Ces derniers entrent dans l’enceinte avec les visages masqués. Ce n’est pas normal. On ne pourra pas les identifier en cas de fautes. Pourtant, le règlement du CNG l’interdit. Pourquoi les gens laissent-ils faire ?»