Il faut savoir que il existe des textes à respecter. Des lors, la convention des Nations Unies du 18 décembre 1979 et le Protocole à la
Charte Africaine des Droits de l’Homme du 11 juillet 2003 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, tous ratifiés par le Sénégal, établit la responsabilité des gouvernements dans la mise en œuvre des mesures visant à garantir aux femmes une participation égale à la vie politique.
Malgré d’évidents progrès législatifs, marqués notamment par la Constitution du 22 janvier 2001 dont l’art. 7 alinéa 5 dispose que ” la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et aux fonctions ” ; les femmes restent encore minoritaires parmi les élus et leur participation à la prise de décision politique est loin de correspondre à leur contribution effective à la société et à la vie politique. Aussi, est-il apparu nécessaire de prendre des mesures concrètes à même de corriger rapidement cette sous représentation en assurant l’égalité absolue des candidatures des hommes et des femmes dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives.
Telle est l’économie du présent projet de loi.
S’agissant les législatives, tout liste qui n’aura pas respecté ce principe, parmi d’autres, sera déclaré irrecevable selon l’article L178 du code électoral.