Dans le cadre du sommet des chefs d’Etats africains avec la 20eme édition de l’IDA, Dakar accueillait hier au King Fahd Palace le président de la république du Sénégal par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine (UA), Macky Sall et ses homologues président et chefs de gouvernements africaine avec une forte délégation de la Banque Mondiale à sa tête, le Directeur Général des opérations Axel van Trotsenburg. Un incident avait émaillé cette événement de haute envergure pour l’Afrique et pour le Sénégal, un coupure d’électricité de quelques minutes qui a occasionné une colère noir qu’il décide de sanctionner.
Lors du discours introductif d’Axel van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale, dans la salle Flamboyant de l’hôtel du King Fahd Palace, une panne d’électricité a plongé la salle dans le noir. Une minute plus tard, l’électricité a été rétablie et le DG des opérations de la banque mondiale a pu terminer son discours. Prenant la parole par la suite, le Président de la République Macky Sall n’a pas manqué de signaler cet impair dans son discours. « Je voudrais avant toute chose dire que cette coupure est un signe de contre-performance qui n’est pas acceptable par rapport à notre volonté d’émergence », lance-t-il d’entrée.
Il poursuit : « Et quelque part, il y a quelqu’un qui n’a pas fait son travail et en Afrique, on n’a pas la culture de la sanction. Et je trouve que cette action doit être sanctionnée. Parce qu’on ne peut pas avoir une rencontre aussi importante et que les responsables de l’hôtel acceptent des situations pareilles ».Le Président de la République a rappelé que l’événement se déroule au King Fahd pour des raisons liées à la fêtes de l’Eid : « En réalité, j’ai mis un centre moderne à Diamniadio mais les besoins de la fête de la Tabaski et les mouvements de migration vers l’intérieur font que les routes sont chargées et nous avons voulu garder nos hôtes ici à Dakar ».
Fermant cette parenthèse, le chef de l’Etat martèle à nouveau : « Mais je pense que le protocole doit régler définitivement ce genre d’incident qui n’est pas tolérable. Si nous voulons pouvoir avancer aussi, il nous faut pouvoir sanctionner quand ça ne marche pas ».