Vendredi 29 mars, le ministre guinéen de la Justice, Yaya Kairaba Kaba, a lu le décret signé par Mamadi Doumbouya accordant une grâce présidentielle au capitaine Moussa Dadis Camara.
À peine huit mois après avoir été condamné à vingt ans de prison pour « crime contre l’humanité », à l’issue du procès sur le massacre du 28 septembre 2009.
Cette annonce a provoqué une levée de boucliers au sein de la société civile.
L’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen a notamment dénoncé « une atteinte à l’honneur et à la dignité des victimes».