Le Service d’assistance Médicale d’urgence est un établissement public de santé non hospitalier. Son rôle est de coordonner toute la prise en charge pré hospitalière des urgences. Il s’agit également d’accompagner les structures à mieux se préparer à prendre en charge les urgences à l’intérieur des centres de santé, des établissements publics sanitaires( EPS) et des postes de santé. Du moins selon so directeur national qui a fait face à la presse ce jeudi.
Le Professeur Mamadou Diarra Beye directeur du Samu National a indique que l’entité travaille sur deux axes. Le premier c’est la régulation médicale. Cela permet à travers un numéro gratuit pour que tout citoyen puisse bénéficier d’un secours d’urgence même selon un simple conseil médical, envoyer un infirmier ou autre pour faire ce qu’on appelle le juste soin.
Au delà, permettre à tout citoyen par un simple appel sur une question d’urgence de pouvoir accéder au plateau technique le plus élevé quel que soit son niveau d’instruction par l’expertise de celui qui reçoit l’appel.
L’autre axe c’est par rapport au service mobile d’urgence et de réanimation. Celui-ci est composé de l’ensemble de véhicules qui sont des ambulances de réanimation mais également des véhicules légers médicalisés, dont le rôle c’est d’acheminer les équipes avec tout l’équipement voire un hôpital pour réagir dans les domiciles, situation de grand rassemblement et de catastrophe.
S’y ajoute la formation, le Samu accompagne la population pour les gestes secours d’urgence mais également le personnel de santé dans le secourisme avancé, les soins d’urgence qui sont très programmés.
Le Samu est membre du conseil national de gestion des épidémies auprès des autres directions. Son rôle dans ce plan c’est d’abord d’aider à la régulation. « On recevra beaucoup d’appels, il faudra coordonner avec les différents centres de traitements mais également avec les différents intervenant dans les districts de faire une régulation. Le Samu aura comme rôle de transporter les patients surtout les patients graves vers le centre de traitement qui est mis en place au niveau du service des maladies infectieuses de Fan en collaboration avec les autres secteurs »