Peu après le remaniement du gouvernement malien, le président Bah Ndaw, son premier ministre Moctar Ouane et quelques de ses collaborateurs ont été arrêté et conduit au camp de Kati par les forces militaires. L’information a été publiée sur Jeunes Afrique. Cette situation est suivie de très près par la commission de l’Union africaine et celle de la CEDEAO. Ils condamnent la situation qui prévaut actuellement au Mali, dans un communiqué rendu public lundi soir, ces derniers exigent la libération immédiate et sans condition de son excellence monsieur Bah Ndaw et son premier ministre et ses Codétenus.
Le gouvernement est sous l’emprise militaire. Le vice président de transition Assimi Goïta a déclaré dans un communiqué a la télévision qu’il place les deux hommes « hors de leur prérogatives » selon nos confrères de la RFI.
Le colonel et vice président exhorte la population Malienne à vaquer à leurs occupations. Hier soir, le Comité local de suivi de la transition s’est réuni a Bamako, en urgence pour ramener la situation à la normale.