Après neuf mois depuis le premier coup de force qui a balayé le président IBK et son gouvernement par une junte malienne à sa tête Assimi Goïta, la même situation se reproduit par les mêmes hommes armés. À cet effet, les réactions internationales arrivent de tous les bords comme l’Union européenne (UE), ONU, UA, CEDEAO, et d’autres personnalités Étatiques.
L’UE “condamne” et la France annonce “des sanctions ciblées”
Les dirigeants européens ont ” condamné avec la plus grande fermeté l’arrestation du président et de son Premier ministre”, a déclaré Emmanuel Macron à l’issue d’un sommet européen.
“Nous sommes prêts dans les prochaines heures à prendre des sanctions ciblées” contre les protagonistes, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse. La France a également demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. “Nous allons provoquer la réunion ce matin heure de New York (..) pour prendre en considération la grave situation au Mali”, a déclaré Jean-Yves Le Drian à l’Assemblée nationale.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a appelé lundi dans un tweet “au calme” au Mali et à la “libération inconditionnelle” de ses dirigeants.
Pour le diplomate, le conseil de sécurité de l’ONU pourrait tenir une réunion d’urgence dans les prochains jours sur la situation au Mali.
Le président de l’Union Africaine(UA), le président congolais Félix Tshisekedi, a exigé la”libération inconditionnelle” des dirigeants maliens. Il appelle également ” tous les acteurs de la transition politique malienne à la retenue ainsi qu’au respect de la constitution”.