De plus en plus de détails sont révélés depuis l’annonce du 16 mai à la télévision publique malienne par Abdoulaye Maïga, le porte-parole du gouvernement de transition.
Parmi les sept militaires arrêtés, le nom qui crée la plus grande surprise est celui du colonel Amadou Keïta, qui faisait partie des premiers putschistes en 2020. C’est un proche du colonel Malick Diaw, considéré comme le numéro deux ou numéro trois de la junte.
Plusieurs sources indiquent que l’armée malienne connaitrait des divisions jusqu’à son sommet, tandis que d’autres évoquent des cas de corruption au sein de cette même institution.
Mais Fousseynou Ouattara, vice-président au sein de la commission de défense au Conseil national de transition, conteste cette version des faits.
“Non, il n’y a pas de division. Comme vous avez vu, il n’y a pas eu de coup de feu, ni de mouvement d’humeur. Quand on parle de coup d’Etat, obligatoirement, il faut des militaires”.
Il y avait pourtant des militaires puisque sept d’entre eux ont été arrêtés.