Le 2 mars 2020, le Sénégal avait enregistré son premier cas de coronavirus. A l’annonce de la nouvelle, une peur bleue avait gagné la population. Cette peur s’est d’autant plus agrandie lorsqu’il s’est avéré que d’autres cas ont été positifs. Les habitudes de vies ont alors commencé à changer. En ce moment, ça ne badinait plus. C’est le respect strict des mesures d’hygiène telles que recommandées par le ministère de la santé et de l’action sociale. L’épidémie du coronavirus était dans toutes les bouches. Dans les grands-places, au niveau des télés et radios, on ne débattait que de ça.
Du port des masques à la solution hydro-alcoolique en passant par les antiseptiques. On avait même noté une pénurie des produits de protection, constaté une rupture Certains avaient commencé à déserter les transports en commun préférant marcher ou tout simplement prendre un taxi. Hélas, cette nouvelle mode vie n’aura duré que le temps d’une rose.
Retours aux sales habitudes
En effet, le 06 mars 2020, la guérison totale du premier cas de coronavirus a été confirmée par le service des maladies infectieuses à Fann. C’est un ouf de soulagement que les sénégalais ont senti. Surtout quand le ministre Abdoulaye Diouf a porté à la connaissance du publique que sur les quatre (4) cas confirmés et admis au Service des Maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, l’un est guéri, les trois restants sont dans un état stable.
C’est le retour aux sales habitudes. Plus de masques, plus d’antiseptiques et se on se donne même la main dans la rue. Le pays ne semble plus s’inquiéter alors que le virus est encore là. Il faut toujours rester sur ces gardes surtout que le ministre de la santé lui-même a notifié que c’est loin d’être terminé.