Ledakarois221- Face à la propagation de la pandémie du Covid-19 qui inquiète la planète, nul n’est sans savoir que l’édile de la commune Mermoz Sacré-cœur, Barthélémy Dias ne cesse de s’illustrer au premier plan du combat par des actions visant à endiguer la maladie. Dans nos recherches, nous avons trouvé un article publié il y’a 7ans sur l’homme toujours fidèle à ses convictions, constant dans sa démarche de défense des intérêts de la République sur son refus de voter le budget du ministère de la Santé en 2013. Jugeant la somme allouée à l’époque insuffisante pour régler les maux de ce secteur menacé par un manque criard de matériels adéquats pour mener à bien le travail requis.
Article ?
Voici la publication de Ferloo repris par Seneweb qui date de 7ans ( 03 décembre, 2013 ) titrée : Assemblée nationale : Barthélémy refuse de voter le budget du ministère de la Sant. Sous titrée : le budget du ministère de la Santé et de la prévention pour l’exercice en cours s’élève à plus de 127 milliards de FCFA, soit une hausse de plus de trois milliards de FCFA par rapport à 2012-2013.
Pourquoi le refus ?
Selon l’article « Toutefois, le député Barthélémy Dias a refusé de le voter par qu’«il est trop insuffisant» pour mener à bien une politique de santé digne de ce nom. Il demande même à ses camarades députés et aux personnes qui ont les moyens de prélever une partie de leur salaire pour participer au financement de la santé. Selon le socialiste, l’accord d’Abuja recommande 15% du budget national. Le parlementaire fait savoir que les populations sont en train de souffrir le martyr dans les hôpitaux. «Ce que nous avons dit l’année dernière, c’est ce que nous avons dit cette année et c’est exactement ce que nous allons dire l’année prochaine», a-t-il dit. Et de poursuivre : «prenons le courage de nos ambitions, de notre vision pour un développement durable et viable… »
Prémonition ?
Oui, ce pressentiment de savoir ce qui va arriver dans l’avenir avait gagné l’homme. Mais malheureusement, l’état a négligé ses alertes. Pourquoi, quand gouverner c’est prévoir. Certes nous rendons grâce à Dieu pour le moment si nous jetons un coup d’œil sur les dégâts de la pandémie dans les autres pays. Mais aussi il faut rappeler à nos états que la santé n’a pas de prix. Deux mois après le premier cas détecté, le Sénégal compte 1115 cas répertoriés positifs. Ils sont 368 personnes guéries, 9 décès, 1 évacué (finalement décédé en France) et 737 patients suivis dans les hôpitaux. Qui y aurait cru ?
Maintenant que l’heure est grave, il devient urgent de se mobiliser tous contre la propagation planétaire du Covid-19 qui a précipité les Etats, les systèmes de santé, les sociétés et les économies dans un cauchemar inédit. C’est aussi en 2005 – il y a quinze ans – que George Walter Bush, Président des Etats-Unis, alertait sur un risque de pandémie face à laquelle, contrairement à la grippe saisonnière, la plupart des gens n’ont pas bâti d’immunité. Il avait ainsi demandé au Congrès américain de débloquer 7, 1 milliards de dollars pour mettre en place tous les éléments répondant au principe de précaution : « Si nous attendons qu’une pandémie apparaisse, ce sera trop tard pour nous préparer et un jour de nombreuses vies pourraient être perdues parce que nous n’avons pas agi aujourd’hui. Quand une nouvelle souche virale émerge et peut se transmettre facilement d’une personne à l’autre et pour laquelle il n’y a pas, ou peu, d’immunité naturelle, contrairement à la grippe saisonnière, elle peut tuer ceux qui sont jeunes et en bonne santé aussi bien que ceux qui sont fragiles et malades. En ce moment il n’y a pas de pandémie de grippe aux Etats-Unis ou dans le monde, mais si nous suivons l’Histoire, il y a des raisons d’être inquiets. » selon le Pr Pierre Nespoulous
In fine, « Il est plus commode de planer dans le vague des généralités que de descendre dans la précision des détails, mais l’expérience est là pour attester qu’on ne les néglige pas impunément. Il suffit d’une paille dans un essieu pour qu’il se rompe ; il suffit d’une voie d’eau au navire pour qu’il périsse. La négligence des questions dédaigneusement qualifiées de détails est ce qui a perdu tous les régimes, tous les systèmes » rappelait Emile de Girardin dans Les pensées et maximes (1867)