Une chose qui se termine pour en alerter une autre. Crise scolaire, le Cusems (Cadre Unitaire des Syndicats du Moyen Secondaire) et Saems (Syndicats Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire) accusent le gouvernement du Sénégal de ne pas respecter les accords signés le 26 février dernier, et décident cependant d’aller au front pour le respect des accords.
Une nouvelle sortie de crise dans le secteur de l’Éducation a été annoncée, mais cette nouvelle n’était que provisoire. Ce lundi 30 mai 2022, le gouvernement, à travers le ministère des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo et les syndicats de l’enseignement se sont rencontrés pour de nouvelles négociations. Le Ministre à l’issue de cette rencontre a tout de même reconnu le non-respect des engagements de sa part.
« Le gouvernement reconnaît qu’il a commis une erreur. Il reconnaît que les montants qui sont arrivés dans nos salaires ne correspondent pas à nos attentes. Le ministre des Finances a reconnu que ses services ont commis une erreur et l’assurance qu’il pouvait donner, c’est de nous dire qu’il s’inscrit dans une dynamique de correction et le plus urgemment possible. C’est pourquoi d’ailleurs aujourd’hui, je crois que les services de la solde et du budget vont payer pour travailler au cas par cas pour que l’on puisse se retrouver.” Rapport Saourou Sène.
La parole au secrétaire général du Saems : « Comment corriger ? Ils ont indiqué qu’à partir d’aujourd’hui, même ce soir (lundi) les services du ministère des Finances se mettront au travail et que demain avant de publier quoi que ce soit, ils vont nous convoquer pour partager avec nous sur les différentiels. Alors, si nous constatons que les différentiels ont été respectés, le plus naturellement du monde nous allons demander qu’on nous les transmette automatiquement via une émission spéciale et si l’émission spéciale arrive dans les salaires constatés par les enseignants à partir de ce moment, la décrispation arrive.”
Malgré la volonté de rectification du ministre des Finances, les syndicalistes préfèrent la prudence et maintiennent le mot d’ordre.