La rédaction de ledakarois221.com va essayer d’éplucher les programmes des candidats pour la ville de Dakar. Aujourd’hui nous allons vous présenter le candidat de la coalition
Sénégal 2035 Mame Mbaye Niang

Notre vision
Faire de Dakar une ville prospère où il fait bon vivre
Dans mon métier, la notion de contrôle a tout son sens. C’est d’ailleurs mon métier premier, celui de cadre de l’aviation civile que j’ai pratiqué avant d’entrer en politique et de devenir ministre de la République. La notion de risque y est prépondérante. Elle vise à évaluer une menace, son impact et la manière par laquelle elle peut affecter une organisation, ici une population, dans sa marche vers l’atteinte de ses objectifs.
Les différents maires qui s’y sont succédé comprenaient bien le type de menaces qui pesaient sur la ville, son environnement, sa salubrité, la santé des populations. En plus de 12 ans de règne, le maire sortant n’a rien fait pour anticiper les menaces économiques, sociales, climatiques, environnementales qui pèsent sur les populations.
Si rien n’est fait, il y a de fortes chances que cette crise perdure : nos jeunes se livreront à la drogue, à la délinquance faute de travail, nos épouses et nos sœurs seront forcées à la mendicité voire à la débauche, nos pêcheurs seront obligés d’amarrer
Dakar grandit. De 300 000 habitants à la fin des années 1970, la population de la capitale sénégalaise a été multipliée par dix et comptera bientôt parmi les 20 villes parmi les plus peuplées au monde. Cela se comprend. Les populations de l’intérieur du pays et de la sous-région fuient la sécheresse, la misère, le chômage, le dénuement et viennent dans la capitale à la recherche de travail, de bien-être, encouragés par un environnement économique meilleur et des températures basses pendant une bonne partie de l’année. Jusqu’ici, les maires qui se sont succédé à la tête de la ville ont regardé faire cet exode massif, abandonné la ville à ses nouveaux occupants, à ses marchands ambulants, en laissant ses beaux édifices hérités de l’époque coloniale se délabrer, s’effondrer. Ses deux seuls grands hôpitaux, construits avant et juste après la seconde guerre, ne sont plus que des mouroirs faute de subventions et de programmes de réhabilitation. L’environnement s’est lourdement dégradé et la ville, jadis appelée Cap-Vert en raison de sa belle diversité faunique faite de forêts, de rivières, de lacs, de bandes de filaos et de dunes aux sommets imprenables, présente un aspect ocre et désertique vu du ciel. On y étouffe comme dans une chaudière et les populations, chassées de leurs habitations par la canicule, ne trouvent plus d’espaces verts, de parcs, d’aires de jeu. Les plages, qui faisaient notre fierté, sont tellement polluées par les eaux usées qui s’y déversent qu’à ce rythme, il deviendra bientôt dangereux de s’y aventurer ou de se nourrir des poissons pêchés au large. C’est la vocation même de Dakar et de la première activité connue des populations autochtones, la pêche, qui est aujourd’hui remise en question.
leurs pirogues et de raccrocher leurs filets faute de poisson dans nos côtes en raison de la surpêche et de la pollution de nos eaux. Il ne faut pas s’y méprendre, les cas de cancer enregistrés à des niveaux record ces dernières années sont à lier à la dégradation de notre environnement du fait de la disparition de nos espaces verts et de la vieillesse de notre parc automobile, entre autres.
La question liée au cadre de vie est donc un des problèmes majeurs auxquels l’équipe que je vais diriger compte s’attaquer. Elle détermine le reste. Dakar doit être parmi les villes du monde où il fait bon vivre, et nous devons dès à présent prendre le cap écologique, si nous voulons sauver notre capitale. Dans le même sens, nous devons nous inspirer de grandes villes comme Rio, pour procéder à la dépollution de nos eaux par des méthodes écologiques. C’est le sens de mon programme « Green et Clean Tech Dakar » que je compte soumettre dès mon élection à l’approbation du Conseil municipal. Dans le long terme, il va falloir que l’on définisse des normes environnementales conséquentes pour les véhicules qui voudront circuler dans notre capitale. Pour vous donner une idée, l’âge médian des taxis qui circulent à Dakar est de 35 ans. Il faut en convenir, Dakar ne peut pas être le dépotoir du monde. Le développement d’une économie verte, combiné à une nouvelle politique d’occupation de l’espace, vont créer des milliers d’emplois en faveur des jeunes. La Mairie de ville développera une politique incitative qui devra nous permettre, au bout d’une décennie, dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, de nous hisser au même rang que Dubaï, Séoul ou Kuala Lumpur. Avec près de 50 milliards de francs par an et de ressources additionnelles qui seront générées grâce à des financements innovants, tout devient possible. C’est le pari que je compte relever avec vous.

Dakaroises,Dakarois!
Les populations trouveront donc dans cette plaquette programme une vision, un cap et des objectifs quantifiables pour qu’à terme, si je suis élu, elles puissent évaluer l’action du maire par des critères objectifs. L’innovation consiste à promouvoir une nouvelle culture citoyenne et démocratique à la base : rompre avec le clientélisme et les considérations liées à l’affinité pour choisir en fonction d’un projet de ville clair et porteur de richesses, de création d’emplois et d’infrastructures sportives, d’espaces de jeu, le tout, dans un environnement sain.
A travers mon livre programme intitulé : « Mes ambitions pour Dakar », j’essaye de faire le pari d’une approche de développement économique qui s’inspire largement des fondamentaux de l’Acte 3 de la décentralisation. Lequel postule qu’une bonne politique de l’aménagement du territoire induit l’intégration de la dimension territoriale dans les planifications économiques et sociales, et le rééquilibrage des investissements selon le principe d’équité et de solidarité.
L’enjeu fondamental de l’Acte 3 de la décentralisation, c’est de corriger une anomalie et d’indiquer un cap. Corriger l’anomalie devrait consister à rendre opérationnelles les collectivités locales, à les responsabiliser davantage, à éviter que la décentralisation soit juste une déconcentration soft qui ne donne pas le vrai pouvoir de décision aux citoyens. Indiquer le cap devrait consister dans l’esprit de l’Acte 3 de pourvoir de moyens d’actions aux collectivités locales tout en limitant les pesanteurs dans la recherche autonome de moyens d’action politique. Il s’agit de promouvoir une véritable politique de développement par une incitation d’une croissance économique endogène.
Comment promouvoir une politique environnementale efficiente sans tenir compte des réalités locales, si on sait que la notion d’environnement est avant tout culturelle? On ne peut traiter la question de l’environnement dans un milieu urbain comme Dakar de la même façon que dans un milieu où il y a le bois sacré. Le rapport que les populations ont avec les déchets est culturel : aucune politique environnementale ne pourra donc être opérationnelle et efficiente si elle ne prend racine sur la sociologie et la mentalité des groupes. Dans une métropole comme Dakar où se côtoient des populations venues de différents milieux, la politique environnementale doit forcément prendre en compte leur rapport avec l’environnement et le rendre compatible avec les modes de gestion domestiques des déchets. L’intelligence économique des collectivités et de la ville passe naturellement donc par la transformation des déchets en potentiel économique. Valoriser les déchets, c’est à la fois régler le problème de l’insalubrité et contribuer largement à la résorption du taux de chômage.
Chaque citoyen trouvera donc dans la politique de l’environnement son compte : avoir un emploi et rendre salubre le cadre de vie. C’est pourquoi j’ai mis en place un ambitieux programme dénommé Valorisation des déchets de la ville de Dakar en énergie (VAL DEC). Ce projet permettra à la ville de Dakar de recycler les déchets recyclables (industriels, ménagers), d’en faire des matières ou produits finis. Ce projet a donc un impact économique, écologique et surtout social.
La même approche devrait être de mise dans les politiques sportives et de jeunesse. Le sport n’est plus un loisir, c’est une véritable industrie qu’il faut rentabiliser en permettant à certaines catégories sociales de comprendre que entre le travail et les loisirs il n’y a plus de véritable frontière. Or il y a une cohérence entre la politique environnementale, la création d’emplois et les politiques de jeunesse et de sport. En faisant la promotion des activités socio-éducatives par la réalisation d’infrastructures sportives et de jeunesse, la collectivité locale fait du terroir une ressource économique de premier ordre. Pour le financement des infrastructures de proximité (plateaux multifonctionnels, parcours sport/santé, salles de sport, terrains de jeu, etc.), je vais introduire un mécanisme de financement conjoint entre l’Etat et les collectivités locales. Une innovation majeure qui consistera à faire recours au mécanisme du « naming » pour trouver les financements nécessaires à la réalisation des infrastructures sportives. Le « naming » est une pratique spécifique de sponsoring, consistant à donner à une infrastructure ou à une compétition sportive le nom d’une marque ou d’une société, sur la base d’un accord de longue durée (entre 15 et 30 ans). C’est l’exemple du Marathon Eiffage.
Aménager le territoire, c’est à la fois la rendre salubre, y faire germer des infrastructures, des aires de jeu, des parcours sportifs, bref avoir une emprise sur le moindre espace du terroir. La nature a horreur du vide : le désœuvrement, l’oisiveté et la promiscuité suscitent des comportements rebelles à la salubrité, au développement et au bien-être. L’occupation anarchique de la rue, les espaces squattés, de manière informelle et spontanée, sont dus à un déficit d’investissement. Il faut que les habitants de la commune soient eux-mêmes les premiers vecteurs de la propreté de l’environnement.

Pour régler l’épineuse question liée aux embouteillages en centre-ville de Dakar, je me fixe comme objectif d’améliorer les conditions de circulation et de stationnements situés dans différents lieux stratégiques de la ville. Le but est d’améliorer des conditions de sécurisation des piétons dans la ville de Dakar. Concrètement il s’agira de construire 4 parcs de stationnement souterrains avec éclairage solaire et situés : Place du Port de Dakar : parking de 8422m2, Cap manuel : parking 2604m2, VDN : parking 4158m2, Place de l’Indépendance : parking de 5450m2. Au total, ces aménagements offrent une capacité de stationnements pour plusieurs milliers de véhicules.
Une collectivité locale dans Dakar et une ville qui est la capitale du Sénégal, c’est aussi et avant tout une vision claire de l’éducation et de la culture. L’éducation doit être le fer de lance de toute politique de développement : Dakar doit donc innover dans l’accompagnement des écoles qui devraient d’ailleurs devenir un maillon essentiel dans la promotion de la politique culturelle de la ville. Le développement d’une véritable industrie culturelle doit donc pendre en compte la situation des écoles, si elles sont bien entretenues et nanties d’infrastructures idoines elles peuvent être un levier culturel important.
Bref Dakar et les autres collectivités locales gagneront dans cette vision qui fait de la culture non un univers de folklore, mais une industrie pourvoyeuse d’emplois et de richesses ou également intégrée à l’école. C’est une évidence que de dire que la politique éducative et celle culturelle sont cohérentes car elles s’alimentent réciproquement et se renforcent. Il s’agit donc de faire de la capitale sénégalaise le laboratoire des initiatives allant dans le sens de faire de la culture et de l’école les deux mamelles d’une transformation économique et sociale du pays. Mes « 27 propositions pertinentes » en matière d’éducation tourneront, entre autres, autour de l’inclusion financière dans les programmes et le volet environnement qui sera généralisé par la création de jardins scolaires et de bois d’écoles.
Toujours avec l’inclusion financière, « la composante épargne scolaire sera assurée ». Trois autres propositions fortes : « L’installation de panneaux solaires va accroitre l’électrification des écoles et établissements », « Les daaras seront recensés et modernisés suivant le modèle choisi et en relation avec les partenaires dans le cadre de la coopération décentralisée, ils seront équipés », « La collectivité s’engage à diversifier l’offre éducative par une articulation entre l’enseignement général et l’enseignement technique, le formel et le non formel, le public et le privé ».
La crise sanitaire actuelle nous a révélé encore la nécessité d’une offre de soins de qualité et coordonnée, à domicile. Les prestataires de santé à domicile (PSAD) accompagneront, en lien avec les équipes soignantes et les acteurs du domicile, plus de 500.000 personnes par anneé dans leurs parcours de soins. Avec notre offre de santé, l’Economie Sociale et Solidaire sera au cœur des projets de santé de proximité visant à agir au plus près et avec les usagers, à l’écoute de leurs besoins, les rendant acteurs de leur parcours de santé et les associant à la gouvernance. C’est notamment à travers la coopération et la culture de transversalité, propres à l’ESS, que les structures de santé seront à la source des partenariats avec une diversité d’acteurs locaux et notamment les collectivités territoriales. Par ailleurs, elles proposeront un cadre attractif et sécurisant aux professionnels de santé par l’exercice coordonné en équipe ou la pluriprofessionnalité.
Cordialement
Mame MBaye Niang

NOS PROPOSITIONS
- La non-application des dispositions de la stratégie nationale d’assainissement adopté par un Conseil Interministériel, en particulier au plan institutionnel relatif à l’intégration systématique d’un volet assainissement dans tout projet d’urbanisation ou de travaux publics.
L’absence de coordination dans les interventions liées à l’approche projet etc…
Énergie renouvelable : Dakar va se fixer un objectif ambitieux : 30 % d’énergie renouvelable et propre d’ici 2025, ce qui crée une robuste demande pour les projets éoliens et solaires à grande échelle. - PV solaire sur toiture, fabrication de
composants - Efficacité énergétique : industrie, commerce, agriculture
- Matières résiduelles : bioénergie, chaîne de valeurs des matériaux secondaire Eau : réutilisation et recyclage de l’eau, traitement décentralisé, énergie et eau. – Développer et réaliser des actions concrètes : journées éco-citoyennes de nettoyage et d’aménagements paysagers, en collaboration avec le département de biologie végétale de la FST-UCAD – Faire des habitants, agents et élus, des acteurs du développement durable au sein de leurs lieux de vie, de travail et de loisirs
- Créer une commission extra-municipale sur le développement durable
THEMATIQUE 2
AMENAGEMENT
PLANIFICATION
Aménagement de stationnements souterrains surface et les îlots de chaleur ;
DU TERRITOIRE NOS PROPOSITIONS
URBANISME ET HABITAT
permettant de réduire l’emprise des aires de
NOTRE VISION :
Il faut étudier l’histoire des villes comme Londres, New-York Washington, Pretoria, Marrakech, etc., pour comprendre qu’en ce qui concerne l’urbanisation démesurée de Dakar on a mis la charrue avant les bœufs.
En amont de l’installation de grandes villes il y a toujours eu une révolution agricole et/ou industrielle ou une délocalisation administrative. Pour le cas des villes sénégalaises, et principalement Dakar, ça n’a jamais été le cas. On s’est entassé ici au gré des quelques revenus que les uns et les autres pouvaient y avoir, sans souci du long terme : tant qu’on peut régler sa subsistance quotidienne on ne se gêne pas de s’assembler dans des habitats de fortune sans les moindres normes d’urbanisation.
Le surpeuplement qu’une telle anarchie a engendré n’a pas été maîtrisé et finalement il est devenu un handicap sévère pour la capitale.
Établissement d’un nombre maximal de cases de stationnement ;
Construction d’un garage communal;
Mettre sur pied un système de covoiturage accessible aux entreprises et aux citoyens
Créer des voies et des stationnements réservés au covoiturage ;
Exiger aux entreprises et aux industries de réaliser un bilan annuel de CO2
Mettre sur pied des programmes d’efficacité énergétique incluant des subventions ;
Adopter un code du bâtiment avec des normes strictes et exiger une fiche de contrôle technique aux étapes clefs: fondation, dalle et avant enduit,
Mettre sur pied un programme de subvention et de prêt pour les rénovations résidentielles visant une meilleure efficacité énergétique ;
Favoriser l’aménagement de toitures vertes pour les bâtiments existants par l’adoption d’un programme de subvention ;
Favoriser l’aménagement de toitures vertes pour les nouvelles constructions

THEMATIQUE 3
ET DES LOISIRS
POLITIQUE SPORTIVE
CONSTRUITE AUTOUR NOS PROPOSITIONS DES 13 AXES
NOTRE VISION :
Le sport fait partie des 9 domaines de compétences transférés aux Collectivités locales. Mais ces dernières investissent peu dans le développement du sport à la base et ne s’impliquent pas assez dans la formation des cadres et la gestion, la maintenance des infrastructures sportives.
Des aménagements ont été effectués au niveau de la corniche, mais les erreurs notées sont : les matériaux (métaux) utilisés sont corrosifs et devraient être galvanisés pour résister à l’érosion de l’embrun marin ; ils devront être résistants à la température, à défaut ils se déforment sous l’effet de la chaleur.
tition sportive le nom d’une marque ou d’une société, sur la base d’un accord de longue durée ;
Achat de terrains et de maisons pour en faire des complexes sportifs multifonctionnels ; Réhabiliter et mettre aux normes les infrastructures sportives de la ville
Construire des infrastructures sportives légères et accessibles à tous ;
Réaliser des plans d’eau autour des plages et de la mer pour l’aqua-gym
Renforcer le club de la ville et l’identité locale ; Aménager dans les lycées et les collèges des terrains de sport
Aménager des espaces de loisirs dans la micro-forêt urbaine de la ville de Dakar Aménager des parcours sportifs accessibles à tous ;
Recruter des moniteurs de sport diplômés ; Sponsoriser les grands évènements sportifs (combats de lutte par exemple)
Organiser un Gala des sports au cours duquel les meilleurs sportifs de la ville seront récompensés ;
Moderniser, reconstruire l’hôtel de la piscine
Olympique en 3 étoiles
Accroitre la fréquentation et l’attractivité de la piscine Olympique.

THEMATIQUE 4
ÉDUCATIVE ET
UNE OFFRE
(Offrir des modèles de structures par la construc-écoles maternelles ; Création de cantines scolaires et des réfectoires ses compétences ; Amélioration de l’état nutritionnel et sanitaire des appre-Création de Centres de Documentations et d’Infor-BN) ; NOS PROPOSITIONS
DE QUALITÉ mations (CDI) et des Bibliothèques Numériques(…)
L’équipement des garderies d’enfants, des dans tous les ordres d’enseignement(…) L’achat et la dotation de kits alimentaires ;
NOTRE VISION :
L’Acte 3 de la décentralisation encourage des actions efficaces mettant en synergie toutes les couches vives locales pour une communalisation intégrale réussie. Cette cogestion qui repense le mode de pilotage des établissements demeure aujourd’hui la panacée pour une école où les compétences de base sont installées de manière probante et articulée.
Mise en place des mallettes à pharmacies dans les écoles ;
Mise en place d’un dispositif d’enregistrement à l’état civil pour enrôler tous les enfants ; La confection de blouses, de tenues scolaires, d’uniformes sera assurée par l’octroi des subventions dans le préscolaire ;
L’installation de panneaux solaires va accroitre l’électrification des écoles et des établissements ; Les daaras seront recensés et modernisés suivant le modèle choisi et en relation avec les partenaires dans le cadre de la coopération décentralisée, ils seront équipés ;
Des écoles d’excellence seront créées dans des communes d’arrondissement pilotes ; La dimension inclusive sera prise en charge dans la construction des infrastructures ; rampes d’accès, toilettes pour porteurs de handicap ; La collectivité assurera la mobilité des élèves avec la création de régies, de lignes de bus pour élèves ; Le nouveau programme AFLATOUN sera adopté et contextualisé aux réalités dakaroises. Ainsi la mise en place des pépinières dans toutes les structures scolaires pour la production de milliers d’arbres, de projets valorisant pour les apprenants, mais également du micro-jardinage, des jardins maraîchers ;
Des fêtes de l’excellence seront organisées pour créer l’émulation et primer l’excellence ; La collectivité s’attèlera à élaborer son Plan Communal de l’Education et de la Formation et assurera le suivi-évaluation.

THEMATIQUE 5
DES INDUSTRIES
SECTEUR
Repositionner la ville (commune) de Dakar comme le hub économique et culturel qu’il fut avant l’indépendance du Sénégal
CULTURELLES ET NOS PROPOSITIONS DU PATRIMOINE
NOTRE VISION :
Le territoire de la ville sera aménagé en pôles de développement artistique et chacun abritera une des expressions ci-après : la danse, le théâtre, le cinéma, la musique et les arts visuels. Donc 5 pôles majeurs pour développer le potentiel culturel et artistique de la Ville de Dakar par la formation (Introduire la notion de choix en cas d’échec), la pratique, la production (création) et la diffusion artistique pour une grande compétitivité et une présence marquée sur la scène nationale et internationale. Intercalés entre les grands pôles, des pôles mineurs vont participer à l’équilibre global du zonage. Pour soutenir cet ambitieux projet des infrastructures nouvelles seront progressivement
construites sur les 19 centres socioculturels de Dakar. Et chaque pôle sera doté d’espaces modernes et ajustés aux besoins de la discipline de spécialisation et dédiés à la formation, à la création/production et à la diffusion sans oublier un espace polyvalent.
Valoriser économiquement l’usage du label « Dakar », comme marque identitaire;
Valorisation du patrimoine subaquatique : océanium, clubs de plongée sous-marine ;
Mise en place d’une « Loterie du Patrimoine » : booster le tourisme culturel endogène, et favoriser la circulation de biens et services économiques ;
Installation des « kiosques du patrimoine», à travers le réseau de centres socioculturels ;
Valorisation du patrimoine culturel immatériel, ou intangible : « Ndawràbin » le « Lël », « Tuuru Maam Njaré etc ;
Ouverture d’un grand espace gastronomique, impliquant les communautés étrangères, qui propose une variété de recettes libanaises, mauritaniennes, capverdiennes, guinéennes, etc. ;
Labellisation au nom de la ville de Dakar : la Biennale de Dakar, les Rencontres cinématographiques de Dakar, le Fanal de Dakar, le Festival des gens de l’eau ;
Restauration de la demeure du cinéaste Ousmane Sembène « Galle Ceddo » pour accueillir des résidences d’écritures ou servir de label pour de grandes conférences ;
THEMATIQUE 6
SOCIALE ET
ÉCONOMIE
Généralisation des marché d’intérêt communal
Créer des circuits de commercialisation courts SOLIDAIRE
NOS PROPOSITIONS
plus économiques pour les consommateurs (marchés de producteurs, labels de l’économie
NOTRE VISION :
Partout dans le monde, la crise a mis à nu la fragilité d’une économie du court terme, basée uniquement sur des critères de rentabilité. L’alternative au tout-libéral existe, c’est l’économie sociale et solidaire: des mutuelles, des associations, des coopératives, des entreprises pratiquant un commerce équitable et d’insertion, qui inventent une façon d’entreprendre autrement et ne cèdent pas à la loi du profit immédiat. Ce pan de l’économie dans la ville de Dakar doit être soutenu. Les emplois de proximité et de service notamment, garantie de lien social, d’équilibre territorial et de travail, nécessitent une réelle implication des politiques publiques : garantir une qualité de travail à ses acteurs.
solidaire) ;
Créer une fondation de l’économie sociale et solidaire ouverte aux contributions publiques et privées, permettant de dégager de réelles capacités d’investissement pour l’aide à la création d’activités en Économie Sociale et Solidaire ;
Mettre en place des dispositifs de formation et d’accompagnement des porteurs de projets ;
Créer des Pôles de l’Économie Sociale et
Solidaire
Appuyer les initiatives citoyennes pour développer de nouveaux projets d’Économie Solidaire ;
Faire de Dakar un moteur de la coopération africaine sur l’ESS par la construction de nouveaux partenariats.
THEMATIQUE

le hub économique et culturel qu’il fut avant l’indé-
Renforcement des infrastructures existantes par un du service ; Élaboration d’un programme spécial pour l’hôpital
plan d’équipement et la restauration et l’amélioration
Abass Ndao, le Samu municipal etc.
NOTRE VISION :
La santé est un indicateur essentiel de la qualité de vie des populations locales.
Réhabiliter et moderniser les centres de santé pour améliorer l’accès aux soins aux populations locales,
Faire de l’accès aux soins d’urgence une priorité pour les centres de santé afin qu’ils soient des relais performants pour les hôpitaux ;
Doter les structures de santé de personnel qualifié et bien formé
Faire perdurer l’accessibilité financière à des soins de qualité et de proximité pour tous ;
Faciliter l’accessibilité géographique à une offre de soins de qualité et de proximité ;
Valoriser les coopérations au cœur des projets territoriaux de santé ;
Offrir des soins de premiers secours dans les quartiers : agir au plus près des habitants, avec les communes, dans un cadre attirant les professionnels de santé ;
Mise en place de modèles économiques des structures de premier recours et modes de rémunération des professionnels de santé ;
Prise en charge, par l’Assurance maladie, des activités « hors soins » (promotion et prévention, médiation) permettant une prise en charge globale, de manière pérenne et graduée; Favoriser la mutualisation en ingénierie de recherche de financements entre acteurs.

RÉTABLIR L’ÉQUILIBRE FONCTIONNEL
DU TERRITOIRE URBAIN POUR FAIRE DE
DAKAR, UNE VILLE DURABLE ET RÉSILIENTE
Nos propositions:
Contracter avec l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire pour la mise en œuvre du Plan National d’Aménagement du Territoire à l’échelle de la ville ;
Réorganiser avec les communes les activités marchandes en s’appuyant sur le programme de modernisation des marchés initié par l’Etat et en aménageant des espaces de commerce dédiés aux marchands tabliers ;
Mettre en œuvre un programme de réhabilitation et d’extension du réseau d’éclairage public pour achever le maillage du territoire urbain ;
Réaliser un programme d’aménagement de la voie publique intégrant la réhabilitation et l’extension de la voirie communale ainsi que le pavage et la végétalisation des trottoirs et des places publiques ; .
Construire et équiper des parcs de stationnement souterrains et aériens pour
réduire l’emprise des aires de surface et les îlots de chaleur ;
Réorganiser avec les communes le stationnement dans les rues en rationalisant au maximum les espaces dédiés ;
Mettre sur pied un système de covoiturage accessible aux entreprises et aux citoyens
Mettre en œuvre des programmes d’efficacité énergétique le cas échéant en les subventionnant ;
Réaliser un programme d’utilisation à grande échelle des énergies renouvelables, notamment solaires et éoliennes en ayant un objectif de 30 % d’énergie propre d’ici 2025 ;
Encourager la pose de PV solaire sur les toitures des résidences, dans les commerces, les industries et l’agriculture péri urbaine ;
Créer un fonds vert pour financer, suivant des modalités à déterminer, les rénovations résidentielles visant une meilleure efficacité énergétique ;
Encourager la végétalisation de la ville en soutenant les initiatives et projets d’aménagements paysagers des quartiers, des rues, des résidences et des toitures pour les bâtiments existants et pour les nouvelles constructions ;
Développer et réaliser des actions concrètes de mobilisation citoyenne à travers des journées éco-citoyennes de nettoyage et d’aménagements paysagers, en collaboration avec le département de biologie végétale de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta DIOP ;
Impliquer les habitants, agents et élus de Dakar dans la politique environnementale de la ville afin d’en faire des acteurs du développement durable au sein de leurs lieux de vie, de travail et de loisirs ;
Inciter les entreprises et les industries de réaliser un bilan annuel de CO2 ;
Créer une commission extra-municipale sur le développement durable ;
Contracter avec l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets pour mettre en œuvre le programme « Green et Clean Tech Dakar » appliqué à la collecte, à la gestion et à la valorisation des ordures ménagères (sensibilisation et formation des populations : compostage, traitements des ordures avant dépôt) ;.
Développer les éco-industries pour produire des équipements liés à l’environnement et des biens ou des services tout en ayant pour objectif de diminuer la pollution et de protéger l’environnement. Les éco-industries s’appuieront sur les technologies de production d’énergies renouvelables, les technologies d’économie d’énergie (isolation, matériaux) et les technologies de recyclage des déchets. Cette approche va favoriser le développement des métiers de l’environnement et va constituer une niche de création d’emplois, avec l’apparition d’entreprises qui proposent solutions innovantes qu’elles exploitent elles-mêmes, ou qu’elles fournissent à des exploitants. ;.
Procéder à un contrôle strict des constructions avec des interventions à toutes les étapes clefs: fondation, dalle et avant enduit.
REPENSER NOS ÉCOLES POUR UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ

Nos propositions :
Réaliser un programme de rénovation des lycées et collèges intégrant la réhabilitation et l’équipement des salles de cours, des laboratoires et des blocs sanitaires et en prenant en charge la dimension inclusive dans la construction des infrastructures avec des ascenseurs, des rampes d’accès et des toilettes pour les élèves vivant avec un handicap ;.
Construire et équiper des Centres de Documentation et d’Information (CDI) et des Bibliothèques Numériques (BN) dans les lycées et collèges ;.
Réhabiliter les blocs scientifiques de Dieuppeul et du Point E et équiper tous les collèges de mallettes pédagogiques pour développer l’enseignement des sciences ;
Construire, le cas échéant réhabiliter et équiper les infirmeries dans les lycées et doter tous les
collèges de mallettes à pharmacie pour améliorer l’offre de santé en milieu scolaire ;.
Réaliser un programme d’électrification des collèges et lycées au moyen des énergies renouve-
lables, en particulier par l’installation de panneaux solaires; .
Doter tous les élèves des lycées et collèges de tenues scolaires ;
Mettre en service des lignes de bus réservés pour assurer le transport des élèves ;
Offrir des modèles de structures par la construction, l’équipement des garderies d’enfants, des écoles maternelles ; .
Améliorer l’état nutritionnel des élèves à travers la mise en service de cantines scolaires dans tous les collèges et lycées ;
Organiser une fête de l’excellence pour primer les meilleurs élèves de Dakar et les meilleurs élèves dans chaque collège et lycées ;
Octroyer des bourses d’excellence et des bourses sociales ;
S’inspirer du programme AFLATOUN adapté et contextualisé aux réalités dakaroises pour réaliser des éco-collèges et des éco-lycées à travers la mise en place de pépinières d’arbres, de micro-jardins et de jardins maraîchers ;
Eriger un lycée et un collège d’excellence dans chaque arrondissement du département de
Dakar avec l’appui du Ministère de l’Education nationale ;
Elaborer, avec l’appui et sous le contrôle de l’Inspection d’Académie de Dakar, un Plan Communal de l’Education et de la Formation et procéder à son évaluation tous les cinq ans ;
Recenser en vue de mettre en œuvre, en partenariat avec l’Etat, les communes et les associations de maitres coraniques, un programme de modernisation des daaras avec l’appui des partenaires au développement et de la coopération décentralisée ;
Construire et équiper des garderies d’enfants, des écoles maternelles en partenariat avec les communes ;
Mettre en place, en partenariat avec les communes et l’Etat, un dispositif d’enregistrement à l’état civil pour enrôler tous les enfants.
3 Assurer l’accessibilité et la qualitéde l’offre de soins
Nos propositions :
Réaliser un programme spécial de réhabilitation et d’équipement pour le Centre hospitalier Abass Ndao ;
Réhabiliter et équiper, dans le cadre d’un programme de mutualisation entre la Ville et les communes tous les centres de santé pour répondre à leur vocation de structures sanitaires de proximité et des relais performants pour les hôpitaux ;
Construire et équiper un centre de santé dans les communes de Dieuppeul – Derklé et de
Mermoz – Sacré Cœur pour achever le maillage de la ville en structures de santé de proximité ;
Doter toutes les structures de santé de personnel qualifié en proposant des modes de rémunération incitatifs aux professionnels de santé ;
Réviser le modèle économique des centres de santé qui, sans remettre en cause l’équilibre budgétaire de ces structures, garantit l’accessibilité financière des soins de qualité et de proximité pour tous ;
Rendre possible la gestion d’un centre de santé sous forme de SCIC ;
Offrir des soins de premiers secours dans les quartiers : agir au plus près des habitants, avec les communes ;
Contracter avec l’Agence Nationale de la Couverture Médicale Universelle pour la prise en charge des activités «hors soins» (promotion et prévention, médiation) de manière pérenne et graduée ;
Valoriser les coopérations au cœur des projets territoriaux de santé ;
Favoriser la mutualisation en ingénierie de recherche de financements.
Promouvoir et valoriser le patrimoine et la culture considérés comme marqueur de l’identité dakaroise
Nos propositions :
.Repositionner la ville de Dakar en hub culturel renouant avec l’accueil et l’organisation de manifestations culturelles de dimension continentale et internationale ;.
Promouvoir le label « Dakar », comme marqueur de l’identité de la ville avec l’objectif d’en faire
un levier de développement économique ; .
Initier une « Loterie du Patrimoine » pour financer la préservation, la promotion, la restauration
et la valorisation du patrimoine historique et culturel;.
Installer des « kiosques du patrimoine » à travers le réseau de centres socioculturels;
Promouvoir et valoriser le patrimoine culturel immatériel ou intangible : « Ndawràbin » le « Lël », « Tuuru Maam Njaré etc ;.
Recenser en vue de sa promotion et de sa valorisation le patrimoine subaquatique : océanium,
clubs de plongée sous-marine ;.
Créer cinq pôles culturels majeurs abritant chacun une expression culturelle (la danse, le théâtre, le cinéma, la musique ou les arts visuels) et comprenant la formation, la création, la production et la diffusion avec entre les grands pôles, des pôles mineurs pour réaliser l’équilibre global du zonage. Ces infrastructures nouvelles seront progressivement édifiées sur les 19 centres socioculturels de Dakar et seront dotées d’équipements modernes et ajustés aux besoins de la discipline de spécialisation . .
Labelliser au nom de la ville de Dakar les grandes manifestations culturelles telles que la Biennale des Arts de Dakar, les Rencontres cinématographiques de Dakar, le Fanal de Dakar, le Festival des gens de l’eau ; .
Promouvoir et soutenir financièrement les évènements culturels organisés à Dakar ;
Allouer un appui financier aux projets culturels et aux industries culturelles ; vRestaurer la maison du cinéaste Ousmane Sembène « Galle Ceddo » pour accueillir des résidences d’écriture ou de grandes conférences culturelles ;.
Ouvrir un espace gastronomique international pour promouvoir les variétés culinaires du Séné-
gal et des communautés étrangères établies à Dakar ; .
Développer le tourisme culturel endogène comme levier de circulation de biens et services économiques.
Développer la pratique du sport partout et par tous
Nos propositions
Recourir au mécanisme du « naming », accord de sponsoring consistant à donner à une infrastructure ou à une compétition sportive le nom d’une marque ou d’une société, pour financer la construction et l’entretien des infrastructures sportives ;
Réhabiliter et mettre aux normes les infrastructures sportives de la ville ;
Construire des infrastructures sportives légères et accessibles à tous ;
Aménager des parcours sportifs accessibles à tous et recruter des moniteurs de sport diplômés ;
Acquérir des terrains et des maisons pour y ériger des complexes sportifs multifonctionnels ;
Aménager des terrains de sport dans les lycées et les collèges ;
Réaliser des plans d’eau autour des plages et de la mer pour l’aqua-gym ;
Renforcer les clubs de la ville en vue d’en faire des fanions de l’identité dakaroise ;
Accorder une subvention annuelle à l’ODCAV et à l’ORCAV de Dakar et conclure avec ses organisations un contrat d’objectif ;
Sponsoriser les grands évènements sportifs organisés à Dakar ;
Organiser un Gala des sports annuel au cours duquel les meilleurs sportifs de la ville seront récompensés ;
Moderniser et transformer le centre d’hébergement de la Piscine Olympique nationale en hôtel 3 étoiles ;
Accroitre la fréquentation de la Piscine Olympique nationale au moyen d’offres attractives pour toutes les catégories d’âges ;
Aménager un espace de loisirs dans la micro-forêt urbaine de la ville de Dakar et des parcs pour enfants dans les quartiers..
Faire de l’économie sociale et solidaire un levier d’insertion durable dans la vie économique et un instrument efficace de lutte contre la pauvreté
Nos propositions :
Créer une fondation de l’économie sociale et solidaire ouverte aux contributions publiques et privées, permettant de dégager de réelles capacités d’investissement pour l’aide à la création d’activités ;
Créer des Pôles de l’Économie Sociale et Solidaire composés des mutuelles, des associations, des coopératives, des entreprises pratiquant un commerce équitable et d’insertion et qui inventent une autre façon d’entreprendre ;
Créer un incubateur d’entreprises exclusivement dédiés aux jeunes et aux femmes auto entrepreneurs ;
Mettre en place des dispositifs de formation, d’accompagnement et de financement des porteurs de projets ;
Créer des circuits de commercialisation courts plus économiques pour les consommateurs (marché d’intérêt communal, généralisation des marchés de producteurs, labels de l’économie sociale et solidaire ) ;
Appuyer les initiatives citoyennes pour développer de nouveaux projets d’économie sociale et solidaire ;
Faire de Dakar une ville au cœur de la coopération africaine sur l’économie sociale et solidaire par la construction de nouveaux partenariats.
Mettre en œuvre une politique de promotion et d’insertion socio professionnelle des jeunes appuyée par nos propositions dans les domaines de l’éducation, de la culture, du sport et de l’économie sociale et solidaire(…)
La suite dans le programme complet de Sénégal 2035
Mame Mbaye Niang
Sénégal 2035
