Malgré son exil au Qatar suite à des litiges avec le gouvernement en place, les cadres du Parti Démocratie Sénégalais continue toujours d’imposer la candidature de Karim fils pour les élections présidentielles de 2024. Au moment où les libéraux procédés, ce mercredi, à l’installation de son directoire de campagne pour les législatives, certains cadres ont saisi l’occasion à travers une foule, pour exiger le retour « immédiat » de Karim wade.
« Deiy gnew par la force day gnew » signifiant en français « il va venir », c’est dans cette mouvance et esprit que les leaders du PDS investis pour les législatives, ont encore réclamé le retour de Karim Wade, au bercail. A en croire, le député Woré Sarr, le fils de wade sera candidat en 2024 même si les politiques de l’État ont controversées sa légitimité politique.
Par ailleurs, le libéral Pape Kane proche de Wade-fils, croit que les élections législatives prochaines peuvent être un élément déclencheur du processus de retour au bercail de Karim Wade.
« Karim peut revenir au pays à tout moment. Et c’est d’ailleurs un vœu pressant de Wade-fils », a-t-il déclaré dans les colonnes de nos confrères de L’OBS.
« Macky ne fera pas partie des des élections »
La question du troisième mandat est toujours une équation du côté de l’opposition même si le président de la république peine toujours à se prononcer davantage.
Selon Doudou Wade, chargé des conflits dans le parti, « Macky Sall doit savoir que nous allons vers les élections très importantes pour élire des députés. Et de 2022 à 2024, il ne fera pas partie de ses élections. Parce qu’il n’osera pas y participer, et il ne participera pas ».
Avant de prévenir : « Je conclus pour dire que Macky Sall doit savoir que ce n’est pas que nous ne savons pas nous battre. Je vous jure, nous savons nous battre. C’est juste que nous avons participé à bâtir ce pays. Et ne ferons pas partie de ceux qui vont le détruire. Mais nous pouvons nous lever et nous battre. Et si jamais nous nous levons, nous allons compter 300 morts. Nous ne sommes pas des poltrons. C’est pourquoi nous allons dans les jours à venir engager des formes de batailles. Nous voulons que la population sénégalaise nous écoute. Que les chefs religieux sachent qu’on nous a causé du tort. Et nous avons fait plusieurs interventions. Mais il est temps que celui qu’ils ont exilé retourne au Sénégal ».