Le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco se réunira en ligne du 13 au 18 décembre pour examiner 55 nouvelles demandes d’inscription soumises par les États parties. Le « ceebu jën » en fait partie.
Ceebu Jën Penda Mbaye (Penda Mbaye est le nom de la cuisinière qui a inventé la recette) Le Ceebu Jën (riz au poisson) est un mets emblématique de la gastronomie nationale qui devenu le plat national du de la grande majorité des Sénégalais. Ce plat trouve ses origines des communautés des quartiers de pêcheurs de l’île de Saint-Louis, inscrit au patrimoine mondial. Le Sénégal demande l’inscription du plat national, le thiébou dieune (le « riz au poisson » en wolof), au patrimoine mondial culturel immatériel de l’Unesco, au même titre que la pizza italienne par exemple. Le dossier a été déposé il y a quelques jours. Composé de 24 représentants élus parmi les 180 États parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité examinera cette année 55 demandes d’inscription qui se décomposent de la façon suivante.
Et la candidature du ceebu jën sera examinée en passant du poissons, du riz, des carottes, du manioc, du bouillon cube, des oignons et plus ou moins de piment, voilà la recette qui pourrait bientôt être reconnue comme patrimoine culturel immatériel par l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour la culture, la science et l’éducation. Le thiébou dieune serait ainsi un patrimoine « traditionnel, contemporain, vivant, représentatif et inclusif », dans le sens où toutes les générations et toutes les communautés du pays l’auraient en partage… Un simple coup d’œil aux clients attablés dans les gargotes de Saint-Louis, Guédiawaye ou Dakar, devrait suffire aux responsables de l’Unesco pour s’en convaincre.