Ainsi que l’interconnexion des plateformes des différents ministères; la révision du statut des décisionnaires et la revalorisation de leurs pensions de retraite; le parachèvement de la formation diplômante des chargés de cours, des demandeurs de mise en position de stage, des professeurs contractuels ayant capitalisé plusieurs années d’expérience, des chargés de cours en EPS ainsi que du résiduel des 5000 enseignants recrutés.
Aujourd’hui, les camarades de Hamidou Diédhiou, secrétaire général du Sels, ne demandent que l’application de tous les accords signés avec le G7 portant sur l’enseignement de l’arabe ainsi que la mise en œuvre intégrale des accords signés avec le syndicat des inspecteurs.
« Les actions entreprises par les syndicats pour amener le Gouvernement à respecter ses engagements ont buté sur l’effet inhibant de la crise sociopolitique que notre pays a traversée entre mars 2021 et mars 2024. Aujourd’hui, cette situation est dépassée au lendemain de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ayant abouti à l’avènement d’une troisième alternance politique au Sénégal », relève le G7 dans sa déclaration.
Sur un autre registre, les acteurs sont revenus sur le référentiel « Sénégal 2050 ». Selon le G7, « nous avons constaté que le secteur de l’éducation et de la formation, levier fondamental de transformation du capital humain et socle du développement de toute nation, ne figure pas parmi les huit réformes majeures annoncées. A cela s’ajoute la faiblesse de la part de budget qui lui est encore réservée ». En effet, dans le Plan d’Actions Prioritaires, PAP 2025-2029, la part d’investissement pour l’éducation, la formation et la recherche ne représente que 10% des investissements publics. Un constat qui montre, selon eux, encore une fois, que le binôme capital humain / progrès social demeure le parent pauvre des politiques publiques. « Nous invitons le Gouvernement à convoquer le Comité de suivi des accords pour diligenter la mise en œuvre des accords signés avec le G7 ». Le G7 a aussi saisi l’opportunité de cette déclaration pour exprimer sa compassion et sa solidarité à l’endroit des populations riveraines affectées par la crue du fleuve Sénégal ainsi qu’à toute la communauté éducative suite aux dégâts collatéraux notés dans les écoles.