L’affaire des faux médicaments continue à défrayer la chronique, après la saisie par la sureté urbaine d’une quantité importante de médicaments et de matériel médical, la société importatrice mis en cause dans cette affaire, a fait appel à Me El Hadji Diouf pour sa défense. En conférence de presse hier, l’avocat n’y est pas allé du dos de la cuillère, il qualifie les accusations portées contre son client de mensonge et de cabale.
Me El Hadji Diouf, rentre en scène dans l’affaire des faux médicaments, Dahico Sarl est accusé d’avoir introduit frauduleusement une quantité importante de faux médicaments et de matériel médical, au Sénégal. La saisie a été faite dans un entrepôt à la Patte d’Oie, par la sureté urbaine avec l’aide de la police, la semaine dernière. L’entreprise conteste ces accusations, Me El Hadji Diouf, est monte au créneau. L’avocat qui s’est érigé en porte parole du collège d’avocat de défense, il qualifie clairement ces accusations de propos mensongers, pour lui rien n’atteste jusqu’à présent que les médicaments sont faux et que l’entreprise les a introduit de manière frauduleuse. Il déclare : “Il est facile d’accuser, mais il faut le prouver. Je défie le ministre de la Santé et la Direction de la pharmacie nationale. Qu’ils nous montrent un seul faux médicament ? Il faut d’abord prouver que le médicament existe, il faut ensuite qu’il y ait une expertise pour conclure à sa fausseté“.
Dahico Sarl est une entreprise qui existe légalement et reconnu par la DPM, confirmait les services de la douane, ils ont toutes les autorisations pour l’importation des médicaments et des matériaux médicaux. Me El Hadji Diouf déclare: « Il n’y a pas d’importations frauduleuses et il n’y a pas de faux médicaments. Donc, il n’y a pas de trafic illicite, il n’y a pas de délits douaniers ». Pour Me El Hadji Diouf, son client est victime d’une machination qui vise à l’écarter sur le marché. « Il y a des gens qui sont là et qui veulent remplacer les chinois», ajoute t-il. Cette affaire est loin d’être terminée. La suite promet de nouvelles révélations pour éclairer l’opinion sur le trafic illicite des médicaments, un gangrène qui nuit au système de santé au Sénégal.