L’ancien président de la Gambie yahya Jammeh est accusé de crimes graves. La commission de vérité de L’ONG Human Rights Watch a révélé les “crimes présumés” de l’ex président Yahya Jammeh durant ses 22 années au pouvoir.
D’après des témoignages devant la commission de vérité gambienne des sénégalais ont été tués, et leurs jetés dans un puit en Casamance, à proximité de Kanilai le village Natal de Jammeh. Les victimes et d’anciens responsables gouvernementaux ayant témoigné lors des audiences, qui ont débuté en janvier 2019, ont accusé Jammeh de meurtres et de tortures d’opposants politiques, du massacre d’environ 59 migrants ouest-africains et de « chasses aux sorcières » au cours desquelles des centaines de personnes ont été placées en détention arbitraire, entre autres crimes. Selon eux également, Yahya Jammeh a violé et agressé sexuellement des femmes qui lui avaient été présentées et dirigé personnellement un programme médical trompeur dans le cadre duquel des Gambiens séropositifs ont dû renoncer à leur traitement contre le VIH pour être soignés par Jammeh lui-même nous fait savoir l’ONG.
La commission vérité, réconciliation et réparation de la Gambie (TRRC) devrait conclure ses auditions télévisées publiques qui ont duré plus de deux ans le 27 mai 2021.La TRRC a en outre entendu des témoignages sur les exécutions extrajudiciaires, commises en 2012, de neuf condamnés à mort incarcérés à la prison centrale de Mile Two, dont au moins trois n’avaient pas épuisé leurs recours judiciaires. Jammeh avait annoncé plus tôt à la télévision que les détenus allaient être exécuté.
les choses ne semblent pas s’alléger pour l’ancien président militaire de la Gambie. plus de 350 témoins entendus; selon eux Yahya Jammeh aurait violé, agressé sexuellement des femmes qui lui avaient été présentées. En outre les anciens membres du gouvernement, tels que des ministres , des chefs de la police, et du renseignement . le meurtre en ordres notamment : le meurtre de Deyda Hydara, rédacteur en chef en 2004. Tumbal Tamba, chef des jungles avait lui aussi donné a chacun de ses membres 1250 dollars, en guise de récompense personnelle de la part de jammeh, a déclaré le lieutenant Malick Jatta à la commission, toujours selon l’ONG.
Selon Human Rights Watch une enquête au pénale devrait s’ouvrir prochainement contre Yahya Jammeh.