Suite à l’arrestation de leurs collègues à kédougou , après le décès de Mamy Toura Diallo enceinte avec son bébé lors d’une césarienne , les blouses blanches faisant leur bloc ont décidé d’observer une grève de 48 heures
Pour passer à l’acte de la libération des Trois professionnels de santé qui ont été arrêtés, après le décès d’une mère et de son bébé, lors de son accouchement dans le centre de santé de l’hôpital de Kédougou, dans le sud-est du pays, les blouses blanches ont décidé de taper mal, tout en décrétant une grève de 48 heures . Une grève qui a paralysé le système sanitaire depuis hier lundi.
A cet effet, le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a donné le mot d’ordre de 48 heures qui risque d’être renouvelé, les autres syndicats et associations de corps ont manifesté leur soutien au gynécologue et son équipe, dans les liens de la détention
Dans ce même sillage, pour soutenir les blouses blanches, association des femmes médecins du Sénégal ( Afems), soutient qu’il n’y a aucune faute médicale nous dit le gynécologue Léonce Faye «il n’y a aucune faute médicale ! Ceci a été confirmé par audit commandité par le ministère de la Santé et de l’Action sociale et par le Comité d’experts de l’Association sénégalaise des gynécologues du Sénégal (Asgo».
Pour aller plus loin dans leur argument, Afems défend que toutes les techniques utilisées aient adéquate dans le cadre des procédures prises en charge reconnue et validée par la pratique obstétricale. Dit-elle «l’Article 36 du Code de déontologie médicale de 1966 de l’Ordre national des médecins du Sénégal stipule que : «Au cours d’un accouchement dystocique ou prolongé, le médecin doit se considérer comme étant le seul juge des intérêts de la mère et de l’enfant, sans se laisser influencer par des considérations d’ordre familial»…
Toutefois, il est à rappeler que cette lutte a vu la présence de l’association des chirurgiens-dentistes qui a donné le mot d’ordre, ainsi que les techniciens supérieurs, les associations des infirmiers et les internes des hôpitaux tout comme les femmes médecins du Sénégal, l’Association des chirurgiens-dentistes a aussi donné le mot de grève, ainsi que les techniciens supérieurs, les Associations des infirmiers et les internes des hôpitaux.