Le président du parti La république des valeurs, Thierno Alassane Sall, en déplacement à Mbour, a profité de l’occasion pour se prononcer sur la guerre en Ukraine et se projeter sur l’augmentation du prix du baril de pétrole, qui pourrait atteindre 200 dollars si les mesures se corsent pour la Russie et que cette dernière décidait de riposter. Avant de terminer à répondre à ses détracteurs en leur rappelant la journée du 23 juin.
Le président du parti La république des valeurs, Thierno Alassane Sall, était en déplacement à Mbour, renseignent nos confrères du journal la Tribune .Une occasion saisie par l’ancien ministre de l’Energie pour se prononcer sur la guerre en Ukraine et ses probables répercussions économiques au niveau mondial. “Ce qui se passe en Ukraine, nous ne pouvons pas encore mesurer les répercussions au niveau mondial, mais il faut noter que le prix du blé a augmenté et de facto des produits qui en découle à l’exemple du pain par exemple. Le prix du pétrole aussi a connu une augmentation. Aujourd’hui, il se vend à 130 dollars le baril, peut-être dans quelques temps il sera de 150 dollars le baril. Si le conflit dure et que les mesures se corsent pour la Russie, si cette dernière décide de réagir et d’apporter une riposte le baril de pétrole risque de se retrouver à 200 dollars. C’est pourquoi, gouverner revient qu’aujourd’hui s’il n’y a pas de problèmes, il faut se préparer en conséquence et savoir que peut-être dans un futur proche, on peut se retrouver avec des problèmes, c’est à-dire nous avons de mauvais contrats en ce qui concerne l’électricité, les centrales électriques, ainsi que les contrats d’approvisionnement. La promesse d’être autosuffisant en riz est restée une autopsie malgré les milliards injectés. S’il y avait une suivie sérieuse quelle que soit la situation en Russie ou en Ukraine, on aurait de quoi vivre même si on manque de blé” Thierno Alassane Sall à ses détracteurs “Lorsqu’on était dans la rue le 23 juin certains buvaient leur café dans leur bureau”. IL a aussi répondu à ses détracteurs, ceux qui accusent une partie de l’opposition de ne descendre dans la rue lors des manifestations: “Ceux qui parlent et mettent à l’index certains politiciens… je tiens à leur rafraichir la mémoire: le 23 juin lorsqu’on était dans la rue, certains buvaient tranquillement leur café dans leur bureau”.