Dakar a voté oui pour la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale indépendante sur de possibles violations des droits de l’homme dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine. Mais les autorités sénégalaises avaient posé un préalable avant d’accorder leur voix : l’inscription dans le texte de la nécessité de protéger, autant que les réfugiés européens, les ressortissants africains qui cherchent à fuir les bombardements russes.
Ce vendredi 4 mars, une résolution a été faite pour la création d’une commission d’enquête internationale indépendante sur de possibles violations des droits de l’homme au cours de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Trente-deux pays ont voté en faveur du texte dont le séne, treize se sont abstenus et deux l’ont rejeté.
Cette position est contraire à celle de Dakar il y a deux jours surprenant de nombreux partenaires du Sénégal.
Plusieurs raisons expliquent la position du Sénégal en faveur de la résolution contre d’éventuelles violations des droits de l’homme en Ukraine.
D’une part pour monter que le Sénégal ne fait pas d’amalgame entre non-alignement et respect des droits de l’homme.
D’autres part c’est relative à la situation des ressortissants africains, dont des Sénégalais, pris au piège de l’invasion russe.
Le journal informe que c’est pour mettre fin à ces pratiques que le Sénégal, au nom de Groupe africain de l’ONU à Genève, a intégré le sujet dans la résolution pour la mise en place de la commission d’enquête en question.
La question est, selon toujours Le Quotidien, est prise en compte dans le paragraphe 6 bis dudit document. Celui-ci stipule «que tous ceux qui fuient le conflit en Ukraine devraient être protégés sans discrimination, y compris sur la base de leur identité raciale, ethnique ou de leur pays».