J’emprunte le titre du chef d’œuvre de Steven Spielberg pour mobiliser toutes les forces ou du moins ce qu’il en reste pour rallier la bataille intellectuelle, menée, depuis très longtemps par l’un des plus grands combattants de la liberté, de la lumière et de la vérité.
L’intellectuel, est un Sirius au dessus des cieux du continent, un repère pour toute la jeunesse Africaine de plus en plus décomplexée et à jamais résolue à aller jusqu’au bout du chemin de la libération de toute forme de domination de quelle que nature qu’elle soit, d’où qu’elle vienne.
Nous avons été nombreux à découvrir et à écouter dans lesmédias de la métropole, ce brillant sénégalais aux origines modestes, aux pensées lumineuses et pertinentes, briller, tel le soleil, de tous les éclats de connaissances.
À formation égale, seul le talent révèle les plus grands.
Cheikh Yérim SECK est un journaliste talentueux !
Décomplexé, pertinent et constamment dans la perspective, Cheikh Yerim Seck est le modèle abouti, la symphonie achevée qui rappelle que le travail et le talent peuvent ouvrir l’inaccessible et l’infranchissable.
De retour dans son pays, pour y apporter sa plus-value, ses compétences et surtout son sens très élevé du patriotisme, on découvre le grand frère de plusieurs générations de jeunes sénégalais, embourbé dans des batailles planifiées avec minutie dans le seul dessein d’atteindre et d’éteindre l’un des plus brillants esprit du continent.
En réalité, si nul n’est prophète chez soi, c’est en grande partie dû au refus de voir en l’autre le bien parce qu’il nous rappelle sans doute nos insuffisances mais aussi un manque d’ambition qui consiste à déprécier son potentiel ainsi que ceux de ses concitoyens au profit d’étrangers.
Ces mots ne sauraient être un plaidoyer quelconque d’une affaire privée dont la personne en question a déjà payé sa dette à la société.
Même si ce passé est utilisé, pris comme prétexte pour justifier, l’injustifiable.
Mais, il faut oser pointer du doigt, dénoncer, cette campagne d’acharnement qui a trop duré et dont l’unique but est de museler l’une des voix les plus prolifiques dont l’autorité intellectuelle dépasse le continent.
Vouloir réduire Cheikh Yerim Seck à sa plus simple expression, c’est priver toute l’Afrique ainsi qu’à sa jeunesse d’une source intarissable de responsabilité, d’inspiration, d’engagement et de patriotisme.
Nul n’a ce droit !
Si notre si beau pays, le Senegal, est devenu un Bagne pour tous ceux qui ont eu des démêlés avec la justice même après avoir payé de leur honneur, de leur dignité et de leur sang, devenir un Albert Londres devient un impératif pour soutenirtous ces citoyens condamnés à perpétuité à une prison à ciel ouvert.
La double peine étant le supplice de trop, voire inhumaine,entre une institution judiciaire très rigoureuse qui exige ses contraintes par corps et une société qui bannit éternellement tous ses « parias » sans aucune seconde chance possible.
La morale populaire s’est octroyée le droit d’ériger desbarrières plus hautes que les murs de nos maisons d’arrêt et camps pénaux, sans égard aux droits et libertés fondamentaux.
Nous gagnerions énormément à dépolluer les mentalités insensibles aux amnisties morales— que sont l’oubli, le dépassement, la réinsertion et le pardon — tout en restaurant la dignité sociale des anciens pensionnaires des lieux privatifs de liberté.
Nous gagnerions à être tolérant et empathique face aux malheurs des autres car nul n’est à l’abris des bourrasques de la vie.
Soyons modestes !
Nous avons tous une dette envers, ce journaliste entrepreneur, qui croit en son pays et aux potentialités de celui -ci.
Avons-nous réellement rendu au centuple, les sacrifices consentis et les privilèges renoncés par ce Monsieur ?
Dénigrements, injures et caricatures sont sa seule contrepartieet son unique lot de consolation.
Mais il est certain, qu’ils n’ont jamais réussi à ôter ce qui fait de lui, une lumière.
Nos sociétés contemporaines ont cette fâcheuse tendance à conduire à l’autel du sacrifice tout illustre enfant porteur de lumière et de rêves.
C’est comme ça qu’elles perpétuent des générations durant,cette spirale ténébreuse, qui a fini d’envelopper tout le continent Africain.
J’élève donc ma voix face au silence coupable, silence déni,silence ingrat pour appeler les troupes de la lumière afin de reformer les rangs et de prêter main-forte au grand soldat del’esprit et de la liberté —Cheikh Yerim Seck.
Waly BAKHOUM,
A. MBODJI
Juristes conseillers.