Au Sénégal, selon une étude menée en 2019 sur la dépigmentation «Le taux de prévalence est estimé à 71 % », renseigne le professeur Fatoumata Ly avec des statistiques d’une fréquence «à Kaffrine avec plus de 54 % des cas, aux Parcelles-Assainies avec 64 % et à Pikine pour 71 %» précise la dermatologue avec un coût d’environ 10 milliards de francs Cfa par an.
Ainsi le le ‘’Xessal’’ ou la dépigmentation des femmes sénégalaises devient un secteur rentable pour les acteurs de produits cosmétiques. Mais depuis quelques temps le conseil national de la régulation audiovisuelle (CNRA) a interdit la publicité de ces produits mettant ainsi les maisons de production et les commerçants dans le chômage et au ralentissement de leur business faisant baisser leur chiffre d’affaires selon l’observateur
Réactions ?
« Cette décision d’interdire la publicité de produits de dépigmentation cause un énorme manque à gagner pour les maisons de production. Parce que ces produits nous faisaient gagner beaucoup de sponsors » lâche Ibou Guèye, patron de EVEN PROD dans l’obs
Du coté des commerçants « se rabattre sur les réseaux sociaux pour faire la promotion de nos produits » martèle Malick Ndiaye, grossiste au Marché Sandaga
Ayant conscience de la rentabilité de la publicité dans la commercialisation de leurs produits, les commerçants et acteurs du secteur interpellent l’Etat pour trouver une solution face à cette situation.