Ancien défenseur international français (22 sélections entre 1972 et 1976), Jean-Pierre Adams est décédé ce lundi, au CHU de Nîmes, à l’âge de 73 ans. Il était plongé dans un profond coma depuis le 17 mars 1982.
Passé par le Nîmes Olympique (1970-1973), l’OGC Nice (1973-1977), le PSG (1977-1979), notamment, Jean-Pierre Adams a marqué l’histoire des Bleus par son association avec Marius Trésor, formant une charnière centrale défensive redoutable surnommée « la garde noire ». Et Jean-Pierre Adams s’en est allé… Hospitalisé au CHU de Nîmes depuis une semaine « en état d’épuisement », Adams est parti dans les bras de son épouse Bernadette. L’ancien défenseur central des Bleus a rejoint le paradis des footballeurs après avoir vécu l’enfer sur terre. Depuis 39 ans, en effet, le natif de Dakar (Sénégal) était plongé dans un état végétatif après une terrible erreur d’anesthésie pour une banale intervention au genou. Depuis, Bernadette veillait sur lui au quotidien. Le couple vivait dans le sud de la France. « Les gens sur Facebook me disent de le débrancher… mais il n’est même pas branché ! Je n’arrêterai pas de lui donner à manger et à boire. Il a une routine normale, il se réveille chaque fois vers 7 heures. Il est dans un état végétatif, mais Jean-Pierre m’entend et il peut s’asseoir dans un fauteuil roulant ». Et Jean-Pierre Adams s’en est allé… Hospitalisé au CHU de Nîmes depuis une semaine « en état d’épuisement », Adams est parti dans les bras de son épouse Bernadette. L’ancien défenseur central des Bleus a rejoint le paradis des footballeurs après avoir vécu l’enfer sur terre. Depuis 39 ans, en effet, le natif de Dakar (Sénégal) était plongé dans un état végétatif.
Dans les faits, la vie de l’ex-joueur de Nîmes, Nice ou du PSG s’est arrêtée ce funeste 17 mars 1982. Depuis, Bernadette veillait sur lui au quotidien. Le couple vivait dans le sud de la France. « Les gens sur Facebook me disent de le débrancher mais il n’est même pas branché ! Je n’arrêterai pas de lui donner à manger et à boire. Il a une routine normale, il se réveille chaque fois vers 7 heures. Il est dans un état végétatif, mais Jean-Pierre m’entend et il peut s’asseoir dans un fauteuil roulant », expliquait Bernadette en mars dernier sur CNN lors de son anniversaire. Toujours en quête d’un hypothétique miracle médical.
Adams est devenu « le roc endormi » après avoir été surnommé « la pierre noire ». Elevé par sa grand-mère jusqu’à ses huit ans, il débarque avec elle dans l’hexagone pour un pèlerinage catholique et se voit confié à un couple de retraités. Grandit dans le Loiret où il brille au poste d’attaquant de pointe. En 1967, lors de son service militaire, l’ex-pensionnaire de l’école Saint-Louis de Montargis se lie d’amitié avec un joueur de Fontainebleau qui le convainc (et ses dirigeants avec) de rallier la Seine-et-Marne, où il sera vice-champion de France en 1968 et 1969. En 1970, Adams, repéré par Kader Firoud, découvre l’élite avec Nîmes. Et puis ces douleurs au tendon à l’heure de la retraite. Une simple hospitalisation à Lyon. Une erreur de dosage dans l’anesthésie qui prive le cerveau d’oxygène pendant quelques secondes. Et une existence qui bascule sur 39 ans de coma.
Le Dakarois présente ses plus sincères condoléances à ses proches et à sa famille.