La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) a fait savoir dans un communiqué que «les cours des hydrocarbures ont connu une hausse lors du dernier trimestre de l’année 2021.
Les prix du pétrole ont ainsi progressé de 9,3%, en variation trimestrielle, après une hausse de 6,9% le trimestre précédent, de même que ceux des produits horsénergie qui ont rebondi, après une légère baisse au troisième trimestre 2021.» Une occasion pour faire savoir que «les prix mondiaux des denrées alimentaires de base se sont accrus de 20,6% sur le dernier trimestre de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente. S’agissant spécifiquement des produits alimentaires de base importés par les pays de l’Union, ils ont enregistré un renchérissement global de 22,2% au quatrième trimestre. Cette évolution traduit essentiellement la hausse des prix internationaux du blé de 29,8%, du sucre de 21,9% et du riz de 11,9%.» selon le Vrai Journal
Poursuivant, l’institution financière signale que «le PIB de l’Union, en termes réels, progresserait de 5,5% après une croissance de 1,8% en 2020, en lien avec la mise en œuvre de projets de relance économique par les Etats membres ainsi que le maintien d’une politique monétaire accommodante par la BCEAO.» Mieux, «sur le marché monétaire, la détente des taux d’intérêt s’est poursuivie au cours du quatrième trimestre 2021, en ligne avec le maintien d’une politique monétaire accommodante.» Elle assure la couverture de tous les besoins de liquidité exprimés par les banques à ses guichets à son taux minimum de 2%. Malgré tout, le Comité de politique monétaire de la BCEAO «continuera, dans les mois à venir, à accorder une attention particulière à la dynamique d’évolution de l’inflation et prendra, le cas échéant, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des prix.» Par ailleurs, la Bceao le comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) n’a pas manqué d’annoncer un rebond de l’économie mondiale,au sortir d’une crise sanitaire liée à la Covid-19. «L’économie mondiale connaîtrait en 2021 un rebond de 5,9%, après une contraction de 3,1% en 2020. Elle devrait croître de 4,4 en 2022 et de 3,8% en 2023. Ces perspectives sont entourées de risques baissiers relatifs à l’émergence de nouveaux variants du coronavirus, à la persistance des perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales, à la hausse des
prix des produits de base ainsi qu’à l’accentuation des tensions géopolitiques.»