Les dirigeants ouest-africains ont exigé des élections au Mali en février en sommet au Nigéria et imposeront des sanctions supplémentaires sans engagement des autorités maliennes en ce sens dès le 1er janvier.
Les dirigeants des états membres de la CEDEAO ont sommé lors de leur rencontre à Abuja les autorités maliennes de présenter un plan d’ici le 31 décembre pour les élections à la date prévue à défaut il y’aura des sanctions dont la nature n’a été précisée. Les chefs d’Etat ont maintenus le 27 février 2022 pour l’organisation des élections après un long moment de concertation avec l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 s’il ne tiennent pas leur parole. Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO dans la crise se rendra au Mali pour rencontrer les autorités. La CEDEAO ne se limite pas à une tentative d’apaisement du président de transition malien (le colonel Assimi Goita) mais s’engage à soumettre un calendrier électoral avant le 31 janvier.
Nafi Sa