Lors des jours de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a tiré la sonnette d’alarme sur la prise en charge des enfants et des femmes enceintes atteints du Sida. Dans leur communiqué publié ce lundi, il informe que la bataille contre la pandémie chez ces personnes n’a pas évolué ces dernières années.
Environ 110.000 enfants et adolescents sont morts de cause liées au Sida en 2022, si l’on se fie à l’organisme onusien. Pendant ce temps, 310.000 autres personnes ont été nouvellement infectées, portant le nombre total de jeunes vivant avec le Vih à 2,7 millions. En effet, souligne le document, si le nombre total d’enfants infectés est en baisse, l’écart de traitement entre les enfants et les adultes continue quant à lui de croître. Dans les pays prioritaires pour le Vih de l’Unicef, la couverture du traitement antirétroviral pour les enfants était de 56% en 2020 mais est tombée à 54% en 2021.
La principale cause de cette baisse est due notamment au pandémie de Covid-19 et d’autres crises mondiales qui ont accu la pauvreté et la marginalisation. Mais reflète aussi une volonté politique en déclin et une riposte au Sida en berne chez les enfants. En Afrique de l’Ouest et du Centre, la transmission mère-enfant continue de subir le plus élevé, aucune des régions susmentionnées n’a retrouvé les niveaux de couverture atteints en 2019. Ainsi, ces perturbations mettent la vie des nouveau-nés en danger.