Des circonstances extraordinaires appellent à des mesures extraordinaires. Il faut en effet changer les habitudes. À mesure que les taux d’infection augmentent, la panique s’empare des marchés financiers, alors qu’on observe parallèlement le ralentissement brutal des économies et de graves perturbations dans les chaînes d’approvisionnement
La banque africaine de développement ( BAD) à travers un communiqué rendu public annonce une probable baisse du produit intérieur brut ( PIB). Le monde est confronté à l’un des défis les plus graves de son histoire : la nouvelle pandémie de coronavirus. Et apparemment, aucun pays n’est épargné ou presque.
En effet, les économies des pays en développement, malgré des années de grands progrès, restent extrêmement fragiles et mal préparées pour affronter cette pandémie. Elles risquent davantage de sombrer sous les lourdes pressions budgétaires qu’elles subissent aujourd’hui avec le coronavirus selon toujours la BAD.
La banque ajoute que bon nombre de pays africains tirent leurs recettes d’exportation des produits de base. L’effondrement des prix du pétrole a plongé les économies africaines dans la détresse. Selon les Perspectives économiques en Afrique 2020 du Groupe de la Banque africaine de développement, ces économies ne sont tout simplement pas en mesure de répondre à leurs engagements budgétaires qui ont été établis sur la base des prix du pétrole en vigueur avant l’épidémie de coronavirus.