Suite à l’arrestation d’une partie de sa bande à Bignona, le cerveau répondant au nom de Modou Sané alias «Arobelow», un repris de justice est toujours à la trousse des hommes du commandant Souleymane Diop de la gendarmerie de Bignona.
La gendarmerie de Bignona est à la poursuite de Modou Sané, alias Arobélow (le rebelle en diola), il est le cerveau de la bande dont certains membres sont mis hors d’état de nuire par les hommes en bleu, en début de semaine. Ces malfrats ont été surpris dans leurs lieu de refuse à Tenghory transgambienne 1 (commune de Tenghory), a indiqué une source qui s’est confié au journal Le Soleil.
Lors de l’intervention, les gendarmes ont trouvé sur les lieux du chanvre indien, des motos «Jakarta» et des armes blanches. Pour rappel, les hommes de tenues sont intervenus suite à une série de plaintes pour vol dans la commune de Bignona, à la cour des derniers mois. Depuis lors, les soupçons se dirigeaient vers Modou Sané et sa bande. Ce dernier a été identifié deux semaines plus tôt, vers 6 heures du matin, lors d’une tentative de vol d’une moto neuve garée sous un immeuble, près du marché.
Ainsi Le Soleil nous a appris que le malfaiteur a échoué dans son forfait grâce à l’alarme de l’engin qui a alerté le vigile. Modou Sané est toujours armé de couteau et de corne. Ainsi n’osant pas s’approcher, le préposé à la sécurité n’a eu que sa bouche pour crier au voleur face à la passivité des passants.
Le journal a aussi retracé un peu le passé de «Arobelow», l’homme de taille courte est d’une trentaine d’année, il est fiché par les services de sécurité.
Habitué des milieux carcéraux, il a fait la prison à deux reprises à Oussouye et à Ziguinchor. D’ailleurs le quotidien nous apprend qu’il vient même de recouvrer la liberté.
Selon un ancien étudiant arrêté lors d’une grève en 2017 et envoyé à la maison d’arrêt de Ziguinchor, «Modou règne toujours en maitre en s’érigeant en bouclier pour protéger les autres détenus originaires du département de Bignona», nous informe Le Soleil.
Dépeint sous les traits d’un individu insupportable, sa vie de délinquant l’a amené à quitter le domicile familial pour refugier dans une maison abandonnée du quartier, qui sert de planque à sa bande. «Certains viennent du quartier de Basséne (vers la sortie nord de la commune de Bignona), mais la majorité est de Tenghory, ils sont pour la plupart très jeunes», a confié une source habitant dans le quartier de Tenghory.