Lundi, 23 mai 2022, l’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) a tenue un point de presse à l’hôtel Radison Blu pour informer de la situation du secteur et des mesures qui s’imposent pour la survie de la filière farine au Sénégal.
D’après le président de l’association Claude Demba Diop, « Depuis plusieurs mois le secteur de la farine est confronté à des difficultés continues d’approvisionnement du fait de nombreux facteurs (hausse du prix du blé et du transport, dette publique, .….). Une situation dont l’aggravation s’accélère malgré les engagements de l’État sur la sauvegarde des denrées de premières nécessités.»
En effet, les Meuniers Industriels constatent que le principe de la prime à l’importation du blé, qui exprime la volonté de l’Etat de soutenir les populations, a atteint ses limites et sont « dans une attente de sauvetage durable de la filière».
D’ailleurs, « Il est à présent urgent que la dette des Meuniers soit payée et que des solutions durables soient apportées à la crise qui perturbe la filière. Au moment où les coûts du blé ont dépassé 500 euros la tonne, il est illusoire de poursuivre une approche de subvention qui dans son mécanisme de dette publique accélère le péril des industries locales.» a souligné le président de AMIS, Claude Demba Diop.
Il etait convenu, avant l’entrée du nouveau prix homologué à 19 200 FCFA, que la différence soit compensée par l’Etat jusqu’au 21 décembre 2021 marquant la publication du nouvel arrêté sur le prix de la farine. Cette dette correspond à ce jour à Quatre Milliards Sept Millions Neuf Cent Mille francs CFA (4 007 900 000). «A ce jour, les Meuniers Industriels sont en attente du paiement de cette dette permettant de répondre aux difficultés qui se sont accentuées sur le marche mondial des céréales.»