Quelque 400 000 électeurs cap-verdiens ont été appelés hier, dimanche 17 octobre, aux urnes pour élire le président de l’archipel.
José Maria Neves ex-premier ministre a remporté la présidentielle avec 51,5 % des voix dans cet archipel cité en exemple de réussite démocratique en Afrique de l’Ouest. Candidat du parti de la gauche historique au Cap-Vert, l’ex-premier ministre José Maria Neves, a remporté la présidentielle dès le premier tour, dimanche 17 octobre, dans cet archipel cité en exemple de réussite démocratique en Afrique de l’Ouest . M. Neves, 61 ans, membre du Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV) et chef du gouvernement de 2001 à 2016, a recueilli 51,5 % des suffrages, soit une majorité absolue nécessaire pour être élu dès le premier tour, selon ces résultats portant sur 97 % des bureaux de vote. Il devance largement Carlos Veiga, du Mouvement pour la démocratie (MpD, centre droit, majoritaire au Parlement). M. Veiga, 71 ans, autre ancien premier ministre, a obtenu 42,6 % des suffrages, selon les mêmes résultats. M. Veiga a reconnu sa défaite devant les télévisions et félicité son adversaire. L’abstention a atteint 51,7 % des inscrits lors de ce scrutin. Ces résultats doivent encore être validés par la commission électorale. S’ils le sont, c’est une cohabitation qui s’annonce à la tête du Cap-Vert.
Au total, 398 864 Cap-Verdiens, dont plus de 56 000 à l’étranger, étaient appelés à choisir un candidat parmi un record de sept concurrents, tous des hommes, pour prendre la tête de cet archipel volcanique dans l’Atlantique au large du Sénégal. Il s’agissait de désigner le cinquième chef de l’Etat du Cap-Vert indépendant à la suite de Jorge Carlos Fonseca, du MpD. Elu en 2011 et réélu en 2016, il était dans l’impossibilité de briguer un troisième mandat consécutif.