Jugé hier le ressortissant guinéén, Amadou Mouctar Ly, a comparu au tribunal des flagrants délits de Dakar, pour outrage public à la pudeur. Il a eu culot de sortir son sexe en pleine rue pour se faire plaisir tout en poursuivant une jeune fille.
Une drôle histoire d’outrage public à la pudeur qui fait marrer le public du tribunal des flagrants délits de Dakar qui a été jugé hier mardi. Un pervers acte du jeune ressortissant de la guinée Amadou Mouctar Ly, 22 ans coiffeur de profession a exhibé ses bijoux de famille en pleine journée dans la rue, pour se faire plaisir. Tout en poursuivant une jeune fille, jouissant de toutes ses facultés mentales. La scène s’est déroulé le 05 août passé à la médina, Amadou Mouctar Ly avait quitté son domicile sis à la rue 6 pour se rendre à son lieu de travail au marché Colobane. Arrivé à hauteur de l’Avenue Blaise Diagne, il s’assoit auprès du mur et met la musique à fond avec son téléphone portable. Subitement , il exhibe son bidule pour s’offrir une séance de masturbation et pour donner plus de tonus a son acte, il s’attaque a une fille qui passé par là. Choquée, celle-ci changea de voie. sans aucune retenue Amadou continue à s’amusé. De son balcon l’agent de police, Mouhamed Faye en service à la Brigade d’intervention polyvalente Bip a vu toute la scène du haut de son balcon. Le policier ne tardera pas à sortir de son appartement et devant le jeune il brandit sa carte professionnelle, Amadou relevé son pantalon et tente de prendre la fuite. Mais sera appréhendé par le policier qui le plaque au sol avant de lui passer les menottes, il l’embarque à bord d’un taxi et l’achemine à la police de la Médina. Interrogé Amadou Ly reconnu avoir sorti son sexe et s’être masturbé dans la rue, il avoue aux enquêteurs être un adepte de cette pratique sexuelle.
Amadou a comparu hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar hier mardi sans conseil a contesté le délit d’outrage public à la pudeur qui à été retenue à son encontre. Pour se tirer d’affaire, il déclare n’avoir aucun troubles psychique, explique sans convaincre le tribunal, qu’il s’est arrêté à hauteur du mur de la Maison de la culture Douta Seck pour pisser et, à contesté s’être masturbé dans la rue et avoir attaqué la fille.
Le juge l’a sermonné avant de le déclarer coupable et de le condamner à une peine de 3 mois assortis de sursis.