La tuberculose continue de sévir dans le département de Guédiawaye. Les personnes âgées entre 17 et 50 ans sont les plus touchées, selon Hélène Tacko chargée du traitement au district sanitaire de Guédiawaye. Elle précise que 44% des malades de la région de Dakar viennent de Pikine, Guédiawaye et Malika.
Pour lutter contre la progression de la tuberculose au Sénégal, le Réseau national des associations de la lutte contre cette maladie a tenu une journée de sensibilisation hier au niveau du marché Bou bess de Guédiawaye. Lors de cette cérémonie, la chargée du traitement au district sanitaire de Guédiawaye a livré quelques éléments clés. “La tuberculose est toujours présente au niveau de la banlieue, notamment dans le département de Guédiawaye. Les cas augmentent de jour en jour. Les malades qui sont dans les maisons doivent sortir de chez eux pour se faire consulter car le traitement est toujours gratuit. Nous avons presque atteint le nombre de cas attendu parce que de janvier à maintenant, nous sommes à 540 cas. Ce qui veut dire que la maladie est toujours présente à Guédiawaye. Les personnes âgées entre 17 et 50 ans sont les plus touchées et la plupart sont des garçons”, a fait savoir Hélène Tacko lors d’une journée de sensibilisation sur cette maladie au niveau du marché Bou bess.
Aussi, pour couper la chaîne de contamination, le Réseau national des associations de la lutte contre la tuberculose mise sur la sensibilisation et la prévention. “Cette campagne de sensibilisation s’intitule “vigilance transport”. Nous avons vu que ceux qui quittent la banlieue partent en ville le plus souvent et quand ils ont la maladie, au lieu de se faire soigner dans leur lieu d’habitation, ils préfèrent, à cause de la stigmatisation, aller à Dakar pour se faire soigner. Alors en cours de route, ils peuvent contaminer plusieurs personnes. C’est pourquoi, nous essayons aujourd’hui de sensibiliser. En tout cas, nous pouvons dire que les gens commencent à connaître cette maladie. Nous étions à 38% de taux de connaissance maintenant nous en sommes à 51,8%”, informe Adama Niang, président de ladite association.