La première étape du « Némèkou Tour » de Ousmane sonko à Joal-Fadiouth, hier, a été marquée par un incident causé par la gendarmerie. Les hommes en bleu ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les « attroupements » sur l’ordre du Préfet de Mbour.
Le leader du Parti Pastef a entamé hier dans le département de Mbour, le « Némèkou Tour ». Cette visite a débuté dans la commune de Joal-Fadiouth et se poursuivra dans les autres communes du département de Mbour.
A l’étape de Joal, la visite d’Ousmane Sonko a été très mouvementée, car elle a été émaillée d’incidents. Son cortège a reçu des jets de lacrymogènes de la part de la gendarmerie qui lui reproche de faire des attroupements.
Ce, jusqu’au débarquement de 7 pick-Up des hommes à la tenue bleue pour ordonner au leader du Pastef de mettre un terme à son Némèkou Tour. Le préfet du département de Mbour aurait délivré une réquisition à Ousmane Sonko, dans laquelle l’autorité administrative lui reproche de provoquer un attroupement non autorisé.
Voulant ainsi poursuivre ce Némèkou Tour, le convoi d’Ousmane Sonko a été encerclé par la gendarmerie qui lui a demandé de quitter la voie publique. En guise de réponse, le leader du parti Pastef leur oppose un niet, qui selon lui n’a pas « appelé les gens à un attroupement ». Malgré les assurances d’Ousmane Sonko, la gendarmerie tenait à faire respecter l’ordre qu’elle a reçu. Une réponse qui a irrité le leader du Pastef, qui s’est braqué.