Lors de l’ouverture du sommet Rotterdam sur les changements climatiques, plusieurs dirigeants africains ont dénoncé l’absence des chefs d’État industrialisés. Le président Macky Sall par ailleurs président en exercice de l’Union africaine n’a pas manqué les leaders des grandes puissances. “Je ne peux pas manquer de noter avec amertume l’absence des dirigeants du monde industrialisé” a lancé Macky Sall ainsi que plusieurs dirigeants africains.
Ces derniers ont aussi déclaré que “puisque ce sont les principaux pollueurs de cette planète (les grandes puissances), ce sont eux qui doivent financer l’adaptation”.
De son côté, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a déclaré “je voudrais également déplorer l’absence des leaders des nations industrialisées ainsi que des représentants du secteur privé, qui sont, comme on le sait , les plus gros pollueurs “.
Il faut préciser que l’Afrique émet moins de 4% des émissions mondiales de CO2 mais paye le plus lourd tribut au réchauffement climatique. Sur ce, le Président Macky Sall a rappelé que “ce n’est pas seulement le sort de l’Afrique qui est en jeu mais aussi le sort de l’humanité et l’avenir de la planète ” dit-il.
Ainsi, les dirigeants africains espèrent recueillir, à travers le programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, (AAAP), une capitalisation de 250 millions de dollars pour attirer des milliards de dollars d’investissements. Ils ont également souligné l’échec de la communauté internationale à remplir les objectifs de la COP21 à Paris en 2015.
Toutefois, l’Organisation météorologique mondiale informe que le réchauffement pourrait atteindre de 2,5 à 3 degrés.