Le Roi retrouve sa couronne ! Le Real Madrid a remporté samedi son 36e titre de champion d’Espagne après la défaite de son grand rival du FC Barcelone à Gérone (4-2) dans le derby catalan, au terme d’une saison d’une impressionnante solidité.
Avec 27 victoires et une seule défaite à quatre journées de la fin du championnat, le géant espagnol compte 13 points d’avance sur Gérone, son nouveau dauphin, avec seulement 12 points à récolter, et est donc mathématiquement champion.
Difficile de le contredire, tant ses hommes se sont montrés intraitables et ont dominé le championnat de la tête et des épaules.
Même dans un jour sans ou privés de nombreux titulaires, le club merengue n’a laissé que des miettes à ses deux poursuivants, qu’il a battu chacun à deux reprises (3-0, 4-0 contre Gérone, 2-1, 3-2 face au Barça).
Samedi après-midi, le Real se présentait face au relégable Cadix dans son stade Santiago Bernabéu, toit fermé et nouvel écrin métallique terminé, avec une main et demie sur le trophée, en sachant qu’il pourrait sabrer le champagne avant la tombée de la nuit en cas de faux pas du FC Barcelone.
Et même avec un onze largement remanié à quatre jours de la demi-finale retour de Ligue des champions contre le Bayern, le club madrilène a fait sa part du travail grâce à un bijou en pleine lucarne de Brahim Diaz (51e, 1-0), passeur décisif ensuite pour l’inévitable Jude Bellingham (68e, 2-0) buteur quelques secondes après son entrée en jeu pour la 18e fois de la saison.
Joselu a creusé l’écart dans le temps additionnel (90e+3, 3-0), mais les socios de la Maison Blanche ne l’avaient pas attendu pour commencer à célébrer, en attendant le résultat de leurs ennemis barcelonais.
Si on doit célébrer on célébrera dimanche. En attendant on rentre à la maison, tranquille, en pensant à mercredi affirme le technicien du réal.
Avant de tenter d’aller décrocher une quinzième Ligue des champions, le technicien italien pourra néanmoins allumer un petit cigare, car ce 36e titre porte plus que jamais le sceau de son football pragmatique mais terriblement efficace.
Orphelin de Karim Benzema, parti en Arabie saoudite, Carlo Ancelotti a tout changé et adapté son schéma tactique pour mettre en valeur sa nouvelle recrue vedette, Jude Bellingham, prouvant qu’il savait se réinventer.
Le résultat: 32 victoires et seulement 2 défaites en 49 matches toutes compétitions confondues, et une impressionnante capacité à se sortir de toutes les situations.