La bonne réputation démocratique du capital du Sénégal, Dakar se fait douter. Cette belle image du pays de la Téranga est à revoir, un constat fait par l’ONG Amnesty International. Un constat qui reste alarmant en vue des échéances électorales en vue. Et selon la directrice de la structure, Agnès Callamard, le Sénégal est depuis un moment touché par le rétrécissement de l’espace civique.
A l’occasion d’une conférence de presse ce vendredi dernier, l’ONG Amnesty International a puis dressé une liste de mauvais élèves en matière de droit de l’homme et de la justice en Afrique de l’Ouest. D’après la directrice, depuis un long moment, le Sénégal est touché par le rétrécissement de l’espace civique avec l’interdiction fréquente et problématique de manifestations. “L’usage excessif de la force de sécurité doit cesser. C’est un élément crucial pour prévenir d’autres abus ‘autres morts”, dit-elle.
Et dans ce contexte préélectoral ou la liberté d’association et la liberté d’expression sont cruciales, l’Amnesty International a noté “une recrudescence de la violence contre les populations civiles depuis le début de l’année. Une recrudescence qui n’est pas tout à fait, ou pas du tout, reconnue par les autorités”. Et d’après le Journal Kritik, le rapport d’Amnesty International appelle les responsables gouvernementaux, au respect des droits de l’homme.
FATOU NIASSE