Les travailleurs de l’enseignement Supérieur ont décidé hier, de poursuivre un nouveau mot d’ordre de grève de 48 heures. Après une trêve observée depuis la mi-octobre, le combat est repris. Ils réclament toujours la revalorisation des salaires ainsi que le relèvement de la prime administrative spéciale et tant d’autres doléances.
Un assemblée générale hier, le syndicat des travailleurs et personnels de service de l’enseignement Supérieur a décidé de poursuivre le combat pour se faire entendre pour l’État. A l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, s’étaient réunis les membres de la structure qui réclament non seulement la revalorisation des salaires, mais également une augmentation de la prime administrative spéciale, entre autres revendications. < En plus de la revalorisation des salaires et primes, nous demandons la signature d’un décret qui concerne l’augmentation de la solde indiciaire, qui est depuis longtemps oublié dans les tiroirs> , a déclaré François Babacar Touré, le secrétaire général du syndicat des travailleurs et personnels de service de l’Enseignement Supérieur.
En effet, les travailleurs des universités publiques sollicitent de l’État l’application des 5% de hausse annoncée sur la solde indiciaire. Ils veulent en bénéficier comme tous les agents de la fonction publique. Ainsi, Mr Touré avertit que si rien n’est fait, le syndicat n’hésitera pas à reconduire le mot d’ordre de grève dans toutes les universités publiques du pays. 《 le Ministre de l’enseignement Supérieur, de la recherche et de l’innovation doit réagir favorablement à l’appel du Président de la République invitant à la pacification de l’espace universitaire. Et cela passe par la résolution de notre plateforme revendicative. A cet effet, il doit veiller au respect de la directive du Chef de l’État 》, a affirmé le syndicaliste.
Pour rappel, les travailleurs des universités observent, depuis le début de l’année universitaire, des grèves cycliques et ne comptent pas reculer jusqu’à la satisfaction de leur plateforme revendicative. Une situation qui risque de créer des disfonctionnement sur les inscriptions à quelques jours de la clôture de Campusen, prévu le 18 novembre