Les syndicalistes râlent, mais suivant le ministère de l’Education nationale, les ponctions sont tout ce qu’il ya de légal et ont commencé durant la grève.
«Les ponctions ont déja été opérées, indique Mouhamed Moustapha Diagne, Directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Education nationale. Le fait est qu’au niveau du ministère, nous avons deux catégories d’enseignants, à savoir les contractuels que nous payons, et les fonctionnaires qui sont payés par le ministère des Finances. Durant la grève, à deux reprises, nous avons effectué des retenues sur les salaires contractuels que nous payons, et les fonctionnaires n’ont été ponctionnés qu’une seule fois, le mois dernier. Donc pour une question de justice et d’équité, il fallait ponctionner une deuxième fois les fonctionnaires.» Et pou M.Diagne, il ne devrait même pas y avoir de problème sur ce sujet.
«En vérité,ce problème ne devrait même pas se poser , la même loi qui garantit le droit de grève, permet à l’Etat de ne pas payer les jours qui ne sont pas travaillés, parceque l’Etat paie après un service effectué . Et c’est ce qui justifie d’ailleurs les check-off des adhérents aux syndycats, c’est pour permettre à ce syndicat, en cas de grèves et de ponctions sur salaire de pouvoir appuyer les gréviste . »
Les ponctions ont été étalées sur trois mois, en fonction des jours de grève, pour justement éviter d’effectuer des ponctions sauvages. Mais il est fort probable que lea troisième tranche soit annulée. « il reste une troisième ponction à faire, mais l’ Etat est entrain de voir comment y surseoir, puisque nous allons vers un reglement définitif de cette crise . Mais les ponctions sont tout à faits légales et les syndicalistes le savent. »