À partir du 5 septembre, l’Institut français de Dakar inaugure un cycle de projections de neuf films intitulé ‘’Dakar mon amour’’, consacré à la capitale sénégalaise, selon une annonce de l’APS. Ce cycle, qui s’étendra jusqu’au 26 septembre, s’inscrit dans le programme mensuel de l’institut et propose un mélange de fictions et de documentaires offrant un regard croisé sur Dakar, des années 90 à nos jours.
Les organisateurs décrivent ce cycle comme une occasion de découvrir ‘‘l’essence poétique, la complexité sociale, la mixité culturelle et la formidable créativité’’ qui caractérisent Dakar, tout en apportant un réconfort à un quotidien souvent difficile pour de nombreux habitants. ‘‘C’est une ode à cette ville que notre regretté Oumar Ndao (dramaturge et écrivain sénégalais) qualifiait d’ineffable’’, ajoutent-ils.
La programmation débutera le 5 septembre à 20 heures avec la projection de ‘‘Mbeubeuss’’ (2014) de Nicholas Sawalo Cissé, qui se penche sur la décharge du même nom, et de ‘‘Tang Jër’’ (2020) de la styliste Raby Selly Kane, qui dévoile la face cachée de Dakar.
Le 12 septembre, le cycle continuera avec ‘‘Même le vent’’ (1999) de Laurence Attali, mettant en vedette Isseu Niang, et ‘‘Ngor, l’esprit des lieux’’ (1994) de Samba Félix Ndiaye.
Le 19 septembre, les spectateurs pourront découvrir le documentaire ‘‘Rebeus chambre 11’’ (2022) de Mame Woury Thioubou sur la vie carcérale, ainsi que les fictions ‘‘Une place dans l’avion’’ (2016) de Khardiatou Sow et ‘‘Dem dem’’ (2017) de Pape Bounama Lopy, Christophe Rollin et Marc Recchia, qui explorent l’émigration.
Le cycle se conclura le 26 septembre avec les films ‘‘Moustapha Dimé’’ (1999) de Laurence Attali, un portrait du plasticien éponyme, et ‘‘Bukki Teuf’’ (2023) de Pape Alioune Dieng, offrant une plongée dans le mouvement artistique Agit’art.
Chaque projection sera suivie de débats avec les réalisateurs, les vendredis, permettant d’explorer les thématiques abordées dans les films.
Stephen Massima LVC