L’union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA a appris hier dans un communiqué qu’ils ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève. Les raisons sont partagées «considérant l’engagement ferme et l’implication directe des plus hautes autres autorités des différents Etats membres de l’Asecna ; considérant la pertinence des résolutions issues de la réunion extraordinaire du comité des ministres de l’Asecna tenue lundi 17 octobre 2022 à Dakar, en République sénégalaise ; considérant l’ampleur de l’impact du spectre de la grève sur l’économie de nos Etats et les activités des usagers de l’air ; vu la prépondérante qu’occupe le métier de contrôleur aérien et le rôle éminemment important qui incombe aux aiguilleurs du ciel dans la stabilité de l’économie des Etats et les activités des usagers de l’air ; le Bureau exécutif (BEU) de l’union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna (Usycaa) exprime sa profonde gratitude aux membres du Comité des ministres de l’Asecna qui, nonobstant le contexte difficile qui prévalait, ont su reconquérir des contrôleurs aériens à travers les décisions courageuses qu’ils ont prises, dans le but d’assurer la pérennité de l’agence», lit-on dans la note.
Toujours dans le communiqué, l’Usycca «félicite l’ensemble des controleurs aériens de tous les centres de contrôle de l’Asecna pour leur mobilisation historique et leur engagement sans faille pour la défense de leurs droits et la réhabilitation du prestige de leur noble métier.»
Elle décide, ajoute-t-on, «que le préavis de grève réactive le mardi 20 septembre 2022 et suspendu le samedi 24 septembre 2022, est levé à compter du jeudi 20 octobre 2022 ; précise que cette levée est consentie par les controleurs aériens de l’Asecna afin de contribuer à restaurer un climat social serein et favorable à un dialogue constructif en vue de la satisfaction de sa plateforme revendicative».
«Aussi, le Bureau exécutif de l’Usycaa demande-t-il aux honorables membres du Comité de suivi en place, d’œuvre à la cessation de toute forme de sanction, notamment à la réhabilitation dans leurs droits de tous les controleurs aériens expatriés sommés actuellement par la Direction générale de l’Asecna de rejoindre leurs pays d’origine», conclut-elle.
Avec Enquête