Situé dans la ville de Matam , traversée par le fleuve Sénégal, Diamel fait partie des quartiers qui sont actuellement menacés par l’imminente montée des eaux du fleuve. Il y a quelques jours (5 jours), la station hydrométrique était à 6,39m sans compter les eaux pluviales qui ont engendré des inondations dans certaines localités. Ainsi, une montée progressive des eaux du fleuve a été notée quelques jours après et se rapproche de sa cote d’alerte qui est de 8m selon les services du ministère de l’eau et de l’assainissement.
Dans un communiqué, on précise que le niveau était de 7,40m le week-end dernier, d’où un débordement est très imminent. Une situation très préoccupante selon les habitants du quartier de Diamel qui selon le chef de quartier, quand il pleut, ils ne peuvent même pas “se rendre à la mosquée pour prier”. Toujours selon Alassane Dia, “certaines concessions ont même déménagé à cause de l’érosion fluviale.
Pour contrer ces eaux, les populations appellent les autorités à “construire une digue de protection et d’assainir le quartier “.
Pourtant, interrogé sur cette montée, le Directeur régional de développement rural de Matam, Abdoulaye Camara soutient que le fleuve n’a pourtant pas encore atteint sa cote d’alerte et assure que “le fait que l’eau du fleuve se déverse dans les cuvettes est une bénédiction pour les agriculteurs de Matam”. Selon lui “sur les 3000 ha cultivables, 170,40 sont inondés et 1,25 sinistré, mais les 170,40 ha ne sont pas perdus et que ces inondations ont été causées par les eaux de pluie”
Hameth Ba