Par Yamadou DIABY
Lors de l’ouverture hier, du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique ; Moussa Faki Mahamat a précisé les données du faible taux budgétaire alloué au secteur des infrastructures en Afrique.
Parlant de ce sommet sous le thème : « maintenir l’élan vers des infrastructures de classe mondiale en Afrique » le Président de la Commission de l’Ua, a indiqué que « le déficit infrastructurel du Continent coûte 2 % de la croissance de l’Afrique par an ».
Besoins en financement estimés à 130 170 milliards dollars.
Si l’on croit à Moussa Faki Mahamat : « 80 % de nos infrastructures sont financées par nos ressources publiques ». Ainsi, s’exclame-t-il « il y a urgence d’avoir une redynamisation cohérente de nos efforts de mobilisation de nos ressources domestique en faisant notamment appel au secteur privé local ».
Pour lui, « imaginer et à inventer des modèles des instruments et des modèles de scénarii de financement pour combler les besoins en financement estimés entre 130 et 170 milliards de dollars ».
Le bon sort des infrastructures en Afrique c’est l’harmonie entre le dire et de faire. Tâchons de de traduire les promesses en actions. En effet, constate : Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine (UA) : « les promesses de chiffres mirobolants ramassées de conférence et en conférence et de forum en forum, nous en sommes suffisamment abreuvés ».
Les promesses de chiffres mirobolants sans réalisations concrètes dans l’UA : pour Moussa Faki Mahamat, c’est non !
Sur ce, s’interroge le Président de la Commission de l’Union africaine : « n’est-il pas temps de nous ressaisir, de nous dire que notre autoréalisation ne viendra jamais que notre propre rédemption et cette insupportable attente de l’autre ? »