C’est dans une cérémonie sombre à la caserne Samba Dierry Diallo qui a enregistré la venue d’importantes autorités telles que le ministre des forces armées Sidiki kaba, celui de l’intérieur Antoine Felix Diom, du chef d’état major général des armées, le General Cheikh wade entre autres officiels. Il est à compter de cette journée le haut commandant de la gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire.
« Je m’incline solennellement devant le drapeau national, c’est toujours vers nos couleurs que nos regards convergent. Car aucun symbole ne peut mieux incarner en lui tout seul ce que nous sommes ni mieux résumer ce en quoi nous croyons . La tâche est immense, mais je suis prêt à relever le défi avec beaucoup de fierté, d’humilité et de détermination » introduit le nouveau haut commandant de la gendarmerie.
Un vrai engagement s’est bien senti lors de son discours. Les objectifs posés, le général Moussa Fall décline la stratégie d’action qui va s’appuyer sur « l’anticipation, la détection et l’intervention ». Pour lui les qualités du commandement doit jouer un rôle fondamental. Ainsi il décide de renforcer les chaines de commandement en leur donnant les moyens humains et matériels pour leur permettre d’exercer pleinement leurs fonctions.
Ces mesures vont aller de paire avec la montée en puissance du centre de renseignement des opérations de le gendarmerie nationale (PROGEN) et du centre d’anticipation et de prévention par le relèvement qualitatif de leurs ressources humaines, de leurs infrastructures et de leurs moyens techniques et matériels. Il prévoit la création de sections de Thiès, Tambacounda, Ziguinchor et Kaolack qui va permettre de privilégier le retour à la preuve scientifique et technique dans les enquêtes judiciaires.