Selon Mael Thiam, invité du Jury du dimanche, le problème foncier n’est pas un problème aussi facile que l’on pense. Mieux, le 1er vice-président du HCCT signale que le Sénégal vacille entre de multiples décisions depuis la loi de 1964 sur le foncier. « Il n’y a pas seulement l’affaire de Ndingler. Il y a d’autres qui ne sont pas encore mis sur la place publique qui vont venir », prévient-il. Ainsi, il croit que la règle qui doit prévaloir c’est la concertation. « Nous devons privilégier la concertation en prenant en compte la nécessité d’exploitation de nos sols mais également en respectant la dignité des propriétés provisoires des terres. S’agissant de Ndingler, la solution définitive est en train d’être étudiée et doit surgir de la concertation. Il n’y a pas que Ndingler où on peut trouver des terres. Et je pense que la concertation qui a été déjà entamée avec la facilitation de certains membres du gouvernement devra aboutir à un accord », explique-t-il.