À Thiès, la Commission nationale de la carte de presse a procédé à la délibération de plus de 500 cartes, sur près de 1.400 dossier.
Amadou Kanouté, chef de la division information et presse du ministère de la Culture et de la Communication, membre de ladite instance précise : ‘’Aujourd’hui, nous sommes presque à 1.400 dossiers reçus pour 700 dossiers validés, que ce soit pour les techniciens des médias, que ce soit pour les journalistes’’.
C’était à l’occasion d’un atelier de partage du rapport provisoire d’une étude sur l’accès à l’information dans les services publics, commanditée par l’UNESCO, en collaboration avec le ministère de la Culture et de la Communication que la commission ministérielle, c’est proposé pour donner l’information portant sur la distribution des cartes de Presse.
Selon M.Konate, la carte de presse est un moyen de protection et de simplification qui rassure le journaliste, ‘’L’objectif de la carte nationale de presse, c’est de permettre aux journalistes et aux techniciens des médias de faire correctement leur travail, en donnant de la qualité le journaliste ou le technicien des médias’’.
Plus encore, il faut préciser que d’autres avantages plus bénéfiques y sont assurés. Ceux prévus par l’Etat, d’accéder aux lieux de reportage, et faire partir d’un ensemble de réformes visant à ‘’assainir et à renforcer le secteur de la presse’’.
La date d’exigibilité de la carte prévue initialement au 1er juin 2022, a été repoussée jusqu’au 1er septembre 2022, a-t-il rappelé, soulignant qu’à partir de cette date, cette pièce sera exigée pour prouver sa propriété de journaliste ou de technicien des médias.
Pour ce qui est du reste des propositions de réforme, tout dépend du ministère en charge de la Communication, puisque que le projet a été élaboré et transféré au secrétariat du gouvernement, dernier réceptacle avant son examen en Conseil des ministres.