Si le bilan matériel de Macky Sall suffisait à orienter le choix des électeurs le 25 février prochain, le rêve de rafler la mise au premier tour ne serait pas utopiste, tellement le Président sortant a marqué son empreinte en béton dans la réalisation des Infrastructures.
Seulement, sur les marqueurs de la gestion du pouvoir sortant, le citoyen lambda ne peut omettre la mauvaise gestion des affaires publiques, le recul démocratique sur les libertés, le manque d’indépendance de la justice et le clanisme instauré en mode de gouvernance.
En outre, ce passif lourd de frustration, qui alimente la crise sociale après avoir secoué les fondements pacifistes et démocratiques de notre pays, suite aux événements violents qui ont cristallisé la classe politique et occasionné une haine viscérale entre acteurs, risque de noyer les espoirs du camps présidentielle.