L’État a adopté des mesures fortes pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages. Et selon, le ministre de l’économie Oulimata Sarr ces mesures “contribuent à réduire les marges de manœuvre pour la relance de l’économie par l’investissement et à creuser les déficits budgétaires”, mais également, elles augmentent “le risque de surendettement public”.
A l’occasion de la présentation du rapport du Fmi sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne, le ministre de l’Economie et du plan, Oulimata Sarr, a donné son analyse sur les mesures prises par l’Etat. Une situation qui accroît le risque de surendettement selon lui. Et d’après Oulimata Sarr, ces mesures” contribuent à réduire les marges de manœuvre pour la relance de l’économie par l’investissement et à creuser les déficits budgétaires”.
Cette situation touche particulièrement plusieurs ménages et le ministre estime qu’il est “essentiel que les réflexions soient conduites par tous les partenaires notamment les chercheurs, les universitaires, pour approfondir davantage les options dont nous disposons pour accompagner les actions des Etats dans ce contexte international très particulier”
Se voulant optimiste, d’après le Quotidien, Mme Sarr a rappelé que “notre continent regorge d’énormes potentialités en termes de ressources naturelles, de terres arables, de ressources minières et un dividende démographique certain par rapport aux pays développés”.
L’Afrique devrait s’orienter de plus vers la diversification économique , d’autant plus que l’économie africaine se caractérise par une prédominance à l’exportation des matières premières. Sur ce, Oulimata Sarr est “convaincue de la pertinence d’orienter les investissements dans le processus de transformation productive, afin que nos pays puissent en tirer un plein potentiel des ressources naturelles et humaines”.
FATOU NIASSE