Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et son homologue gambien, Dr Ahmadou Lamin Samakeh,
ont présidé hier dimanche 08 mai), la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, et lancé la campagne de distribution de masse des Moustiquaires Imprégnées d’insecticides à Longue Durée d’Action (Milda). Cette campagne vise à éliminer le paludisme dont les tendances de morbidité et de mortalité ont connu une légère hausse entre 2020 et 2021. La commune de Karang a abrité la cérémonie conjointement organisée par la Gambie et le Sénégal.
Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le Sénégal et la Gambie se sont engagés à aller vers son élimination à l’horizon 2030, conformément aux orientations de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) et de Roll Back Malaria. A cet effet, près de sept millions de moustiquaires seront distribuées au Sénégal et 1.400.000 en Gambie pour un coût global de 8 milliards Fcfa. Les haras rcia.
Les leçons issues de cette expérience de coopération transfrontalière constituent sans nul doute des stratégies qui seront utilisées dans d’autres contrées du continent africain, afin d’accélérer le processus d’élimination du paludisme à l’échelle continentale. «A ce jour, d’importantes réalisations ont été effectuées au Sénégal dans la mise en œuvre des différentes interventions du Programme National de Lutte contre le Paludisme (Pnlp).
La réalisation des stratégies à efficacité prouvée telles que recommandées par l’Oms s’est traduite, selon le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, par une amélioration de l’accès aux services et la qualité de la prise en charge des cas, l’acceptation de l’utilisation des moustiquaires imprégnées comme une arme de prévention, l’utilisation du Traitement Préventif Intermittent (Tpi) chez la femme enceinte et la Chimio Prévention du paludisme Saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 120 mois», a-t-il expliqué.